Robert Cramer a reçu à bord du bateau électro-solaire la Bécassine le prix Solar 91, décerné au canton de Genève
La centrale solaire des Corsaires produit 7800 kWh par année pour le train touristique du quai Gustave-Ador
Depuis longtemps, on produit de l'eau chaude avec des panneaux solaires thermiques. A Genève-Plage, 120 m2 de panneaux fournissent 10 m3 d'eau par jour à 50o pour les douches. L'énergie photovoltaïque a tardé à se développer en raison du coût élevé de l'installation, mais les prix sont à la baisse et les cantons subventionnent les initiatives privées.
Depuis deux ans, le petit train touristique du quai Gustave-Ador fonctionne uniquement à l'énergie solaire avec un moteur de 15 kW. Son concepteur, Gilles Urben, a présenté sa centrale solaire installée sur le toit des Corsaires où 70 panneaux solaires de 110W produisent 7800 kWh, soit la consommation annuelle d'un ménage de quatre personnes.
La centrale des Mouettes genevoises produit 11'000 kWh sous 540 volts et couvre les besoins en énergie du bateau électro-solaire la Bécassine, équipée de deux moteurs de 32 kW, en cours d'homologation. Le jour, la centrale vend son électricité aux Services industriels et, la nuit, les batteries sont chargées sur le réseau à un tarif préférentiel. A terme, six Mouettes sur douze fonctionneront à l'électricité solaire.
Robert Cramer a rappelé son engagement en faveur des énergies renouvelables pour diminuer la dépendance du canton. Le plan directeur de l'énergie soutient le solaire avec 1 million CHF de subventions. En 1999, le canton a versé 706'000 CHF pour onze installations et il soutient économiquement les projets avec la "bourse solaire".
Pour Max Schneider, concepteur de l'installation photovoltaïque des T.P.G., il y a des milliers de mètres carrés potentiels sur les toits genevois. Il a lancé l'idée d'inviter les écoles de Genève, de Vaud et même de Haute-Savoie à visiter la rade pour sensibiliser les enfants à ce problème. Dans le Nord de la France, un mur anti-bruit, long de 400 m, produira 70 kWh dans le cadre du projet européen "Phoebus".