GAZETTE NUCLÉAIRE

L'industrie la plus sûre ? Ils rêvent. Exemple : Civaux

STOP-Civaux
29 Sep 2002
     L'industrie nucléaire, la plus sûre ??? Voyons de plus près comment ça marche. (L'exaspération est à son comble. Ils vont finir par nous la faire péter à la figure. Ils n'arrêtent pas de faire des conneries.) 
     Cet incident grave (maintenant qu'on connaît mieux le détail) a été déclaré 5 jours après qu'il ait eu lieu, comme une simple “anomalie”. 
     Voilà ce qu'ils en disaient : 
     "Pendant un essai qui consiste à vérifier le bon démarrage d'un des diesels de secours du site, une pompe a reçu un ordre intempestif de démarrage. Une mauvaise gestion de l'arrêt de cette pompe, identifiée par une directive interne comme une opération sensible, a conduit la centrale à déclarer cette anomalie ". 
     Les connections électriques ont été faites comment dans cette centrale?? Est-ce qu'ils ne risquent pas un arrêt d'urgence en tirant les chasses-d'eau ? 
     1) Il faut mettre bout à bout les communiqués du CNPE et de l'ASN pour réussir à comprendre ce qui est arrivé. Ils ne se vantent jamais de leurs avanies auprès de la presse locale à laquelle ils font pourtant une communication mensuelle. 
     2) les essais de démarrage des générateurs diesels sont des opérations à risque. La dernière fois, en juin, sur l'autre réacteur, il y a eu un autre gag lors d'un essai d’îlotage. On ne sait pas ce qu'on a risqué à ce moment-là, seulement qu'il y a eu un ennui de démarrage lié à une défaillance d'une armoire électrique connectée à un alternateur. Ça a dû paniquer sec. Pour l'instant on n'en sait pas plus.


     3) Cela fait plusieurs qu'ils foirent des rétablissements de situations délicates, des connections ou des démarrages. 

     En mars, au moment de reconnecter la tranche 2 au réseau, ils sont montés trop vite en puissance en ne respectant pas les procédures. 
     Quelques jours plus tard ils changent les sondes de température du coeur. Est-ce que l'emballement de la réaction est responsable de la détérioration des sondes??? 
     On a appris avec quelques mois de retard que l'ASN avait organisé une réunion sur le site pour analyser les problèmes. Mais il n'y a toujours pas de CLI, pour les évoquer publiquement. 
     4) On apprend aussi par des lettres d'inspection que : 
     - les chiffres concernant les iodes 131 et 133 relâchées en mai dans un rejet liquide ne correspondaient pas à ceux de l'analyse 
     - un rejet en tritium d'avril dépassait la valeur réglementaire de 80Bq/l après dilution dans la rivière. L'analyse du labo de la centrale faisant apparaître 44Bq/l alors que d'après les calculs l'activité aurait été de 130Bq/l. Soit une minoration des 2/3!
     - lors du démarrage en janvier de la tranche 1, il y a eu un échec au moment du couplage au réseau. Ils ont mal géré l'intervention et ont perdu les pompes primaires!!! 
suite:
     Ça commence à faire beaucoup. Dysfonctionnement, rejets sous-estimés, emballement de la réaction, perte des pompes primaire, surpression dans la tuyauterie....et 58 pétoires potentielles....Tout cela sera dans notre bulletin. 
     Nous sommes tous sur la corde raide et un accident grave ne demande qu'à se produire. 
     Que nos chers ministres le sachent, qui nagent dans l'ignorance béate de ce qui se passe réellement. 
Communiqué ASN

     Objet : Civaux - Pressurisation du tronçon à l'aspiration de la pompe de test RCV

     Civaux (Vienne) - EDF - Centrale nucléaire - Réacteur 1 - Pressurisation du tronçon à l'aspiration de la pompe de test RCV 
     Le 5 septembre, au cours de la réalisation d'un essai périodique électrique, la pompe de test RCV a démarré de façon intempestive alors que le réacteur est en prolongation de cycle. 
     Le système RCV de contrôle volumétrique et chimique a pour fonction de maintenir dans le circuit primaire du réacteur de l'eau en quantité et qualité nécessaires au refroidissement du coeur et d'injecter de l'eau dans les joints des pompes primaires afin d'assurer leur étanchéité. En cas de perte des deux pompes du système RCV, la pompe de test permet d'assurer l'injection aux joints des pompes primaires ainsi que l'addition de bore dans le circuit primaire. 
     Le réacteur, en prolongation de cycle, est très sensible à l'augmentation de la concentration en bore dans le circuit primaire qui peut conduire à l'étouffement de la réaction (le bore absorbe les neutrons produits par la réaction nucléaire). 
     Lors du démarrage de la pompe de test, les opérateurs de l'équipe de conduite, en cours de relève, ont immédiatement arrêté la pompe alors qu'une directive interne à EDF, prise en application du retour d'expérience des autres sites, prescrit de purger d'abord la ligne d'aspiration puis d'arrêter ensuite la pompe afin de prévenir le risque de surpression dans cette tuyauterie. 
     Les opérateurs ont donc privilégié le maintien de la production du réacteur. Cela a conduit à une pressurisation excessive de la ligne d'aspiration de la pompe. 
     A la suite de l'événement, un contrôle dimensionnel des tuyauteries a été effectué et le bon fonctionnement des organes de robinetterie a été vérifié. 
     Les résultats de ces contrôles ne montrent pas de défaut. 
     En raison des problèmes de communication au sein de l'équipe de conduite et de la mauvaise prise en compte du retour d'expérience, l'Autorité de sûreté a classé l'événement au niveau 1 de l'échelle INES, pour lacune dans la culture de sûreté, sur proposition du directeur de la centrale
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SUISSE

EDICOM 24/09/02
Dépôt de déchets radioactifs: les cantons auront un droit de veto
     BERNE - Les cantons auront leur mot à dire concernant les dépôts de déchets radioactifs. Le National ne veut pas supprimer leur droit de veto. A de courtes majorités, il a décidé de les autoriser à s'exprimer à trois stades de la procédure. 
     Les résultats des votations de dimanche ont hanté les débats sur la loi sur l'énergie nucléaire lundi au Conseil national. Malgré le refus de Nidwald d'autoriser un sondage au Wellenberg, la majorité a décidé, par 86 voix contre 72, que les cantons devraient donner leur approbation à tout sondage avant l'installation d'un dépôt souterrain. 
     Reprenant la discussion, interrompue en juin dernier par manque de temps, la Chambre du peuple a dans la foulée estimé que les cantons devraient pouvoir s'exprimer avant la mise en exploitation d'un tel dépôt ainsi que lors de sa fermeture définitive. 
     La droite dure s'est opposée en vain à ce «triple droit de veto». Le refus nidwaldien montre qu'on ne parviendra pas à trouver une solution pour les déchets radioactifs si l'on organise à chaque fois des scrutins, a lancé Christian Speck (UDC/AG). 
     Il faut tenir compte de la volonté populaire, même si, comme pour le Wellenberg, elle ne va pas toujours dans le sens espéré par les autorités, a rétorqué le conseiller fédéral Moritz Leuenberger. 
     Le National n'a cependant pas voulu introduire un droit de référendum facultatif au niveau fédéral pour les dépôts souterrains. Cette proposition du camp rose-vert a été refusée par 88 voix contre 67. Le peuple suisse ne pourra s'exprimer que sur la construction de toute nouvelle centrale nucléaire. Celle-ci ne sera pas soumise au canton. 
     Le National a aussi autorisé l'importation de déchets nucléaires étrangers en Suisse à des conditions strictes. 
La recherche du lieu idéal pour enfouir les déchets radioactifs tient de la mission impossible
Le Temps 25/09/02
Catherine Cossy, Zurich
    Nucléaire. Personne ne sait encore comment donner suite au «non» de Nidwald à un dépôt sur son territoire et comment relancer le processus pour trouver un site adéquat. Tandis que la tension remonte dans le Weinland zurichois, pressenti pour accueillir les déchets fortement radioactifs, la perspective d'une votation sur le sujet en 2003 laisse peu de temps pour la réflexion 
Mais où enterrer en Suisse les déchets radioactifs? La question se pose de manière encore plus lancinante après le «non» de Nidwald à une galerie de sondage dans le Wellenberg. La Cedra, coopérative chargée par les centrales nucléaires de gérer l'entreposage des déchets radioactifs, lève les bras au ciel en signe d'impuissance et renvoie la responsabilité aux autorités fédérales. «Nos projets sont techniquement réalisables, ils sont tenus en échec par la politique», déclarait dimanche à l'issue de la votation le responsable des travaux à Nidwald Armin Murer. «Nous n'avons aucune alternative toute prête au Wellenberg. En principe, il faut recommencer à zéro la recherche d'un site adéquat pour les déchets moyennement et faiblement radioactifs», indique Werner Bühlmann, chef de la Division droit et énergie nucléaire à l'Office fédéral de l'énergie. «A l'heure actuelle, personne ne sait encore comment s'attaquer à cette question», ajoute-t-il. 
     La marche à suivre devrait toutefois être fixée avant que les initiatives antinucléaires actuellement en discussion au Parlement ne soient soumises à votation, probablement à la fin 2003. «Nous ne pouvons pas attendre si longtemps», ajoute Werner Bühlmann. 
suite:
     Mais il est difficile de relancer la procédure tant que la révision de la loi sur l'énergie atomique, discutée dans le même paquet, est encore ouverte. Un des sujets d'empoignade est le droit des cantons à donner leur aval à un stockage sur leur territoire. Voulu par le Conseil fédéral dans la loi, ce droit avait passé à la trappe au Conseil des États et vient d'être réintroduit par le Conseil national lundi soir (Le Temps du 24 septembre). 
     Le droit de veto des cantons représente toutefois un dilemme face à la compétence fédérale en matière d'exploitation des centrales nucléaires. 
     Et à Benken, dans le Weinland zurichois, pressenti pour accueillir les déchets hautement radioactifs, la tension est remontée d'un cran. Rien n'est toutefois encore définitivement décidé. La Cedra doit d'ici la fin de cette année produire les éléments techniques montrant qu'un stockage dans le sous-sol de ce paysage de vignes du nord du canton est possible. Il reviendra ensuite aux autorités de surveillance de la Confédération d'examiner ce matériel, puis au Conseil fédéral, mais pas avant 2005, de se prononcer. Les opposants zurichois à un dépôt avaient pourtant l'impression d'avoir raté le coche. N'ont-ils pas attendu mars de cette année pour déposer une initiative visant à garantir à la population cantonale le même droit de veto que celle de Nidwald? Si la version du Conseil des États devait l'emporter, l'initiative risque de devenir caduque. Et la question, après l'échec du Wellenberg, est sur toutes les lèvres: est-il envisageable que Benken accueille tous les types de déchets? «C'est théoriquement possible, mais cela ne ferait pas beaucoup de sens, parce que le volume des déchets faiblement et moyennement radioactifs est bien plus important que celui des déchets hautement radioactifs. Cela changerait complètement les données de base», répond Werner Bühlmann. 
     Il est attendu que les centrales actuellement en activité en Suisse produisent, y compris leur démantèlement, un volume total d'environ 6000 mètres cubes de déchets fortement radioactifs, et de 75 000 mètres cubes de déchets moyennement et faiblement radioactifs. Aujourd'hui, seule une infime partie est entreposée provisoirement, soit sur le site des centrales elles-mêmes pour les déchets faiblement et moyennement actifs, soit au dépôt intermédiaire de Würenligen (AG) pour les déchets hautement radioactifs. Les laisser où ils sont n'est pas une solution pour Werner Bühlmann: «Nous ne pouvons pas les entreposer indéfiniment à Würenlingen. Nous avons le devoir moral envers les générations futures de trouver une solution définitive: les déchets doivent être stockés en sous-sol dans une couche géologique. Et quand je dis générations futures, ce n'est même plus à mes petits-enfants que je pense, mais bien après.» 
Déchets radioactifs: non à une galerie de sondage au Wellenberg
 
     STANS - Les déchets radioactifs produits par les centrales nucléaires suisses ne seront pas enterrés sous le Wellenberg. Par 57,53 % des voix, les Nidwaldiens ont dit non au creusement d'une galerie de sondage, préliminaire à la construction d'un dépôt. 
     La Société nationale pour l'entreposage de déchets radioactifs va devoir remettre l'ouvrage sur le métier et trouver une alternative au Wellenberg pour les déchets faiblement à moyennement radioactifs. Elle ne dispose pas de solution de rechange pour l'instant. Actuellement, ces déchets sont placés dans les dépôts intermédiaires de ces centrales, tandis que ceux issus de la médecine et de la recherche vont dans le dépôt intermédiaire de Würenlingen (AG).
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ALLEMAGNE / CANADA

     Un projet suisse de stockage de déchets nucléaires
inquiète en Allemagne
 
     BENKEN (Suisse), 4 sept (AFP) - A Jestetten, petite localité allemande frontalière de la Suisse, les habitants ne décolèrent pas: à moins de deux kilomètres à vol d'oiseau, les autorités helvétiques projettent de construire, à 600 mètres de profondeur, le premier centre suisse de stockage souterrain de déchets hautement radioactifs. 
     D'ores et déjà, des forages prospectifs ont été réalisés, et le gouvernement de Berne, qui doit prendre sa décision d'ici à 2005, a commandé un rapport d'études. 
     Le stockage proprement dit, cependant, ne sera pas nécessaire "avant 2030 ou 2050", nuance Heinz Sager, de l'Association nationale suisse pour le stockage des déchets nucléaires (NAGRA). Les cinq réacteurs nucléaires helvétiques disposent en effet, pour le moment, de capacités de stockage suffisantes. 
     Cette précision est loin de rassurer les opposants au projet, qui craignent que la décision ne soit déjà prise. "Au fil des années, les Suisses ont écarté toutes les autres options, et ils se sont dotés d'une loi sur le nucléaire qui les oblige à trouver une solution au problème des déchets ", argumente Alfons Brohammer, le maire de Jestetten. 
     De plus, les 5.200 habitants de la localité allemande soupçonnent que le futur centre souterrain de Benken, en Suisse voisine, pourra servir un jour au stockage de déchets venus d'autres pays, dont l'Allemagne. "Malins comme sont les Suisses, ils vont essayer d'amortir leurs investissements", prédit M. Brohammer. 
     Pour le Dr Jean-Jacques Fasnacht, président d'une association locale suisse opposée au projet, un tel centre d'enfouissement, à cet endroit, représenterait une menace pour l'environnement d'une vaste région, qui s'étend bien au-delà de la zone frontalière. 
     "Le choix du site est un non-sens: les déchets, qui seraient enfouis à faible distance du Rhin, pourraient contaminer l'eau potable de millions de personnes", souligne M. Fasnacht. "Et la région de Zurich abrite une des plus grandes nappes phréatiques d'Europe", fait-il valoir. 
     Les militants écologistes mettent également en doute le caractère isolant et imperméable de la roche choisie, une couche d'argile de 100 mètres d'épaisseur. "Personne ne peut dire aujourd'hui comment cette roche va réagir à long terme à la chaleur dégagée par les combustibles irradié s", s'inquiète Axel Meyer, de la Fédération écologiste allemande BUND. "La chaleur peut la fissurer ou la rendre poreuse", assure-t-il. 
     A la NAGRA, on réfute ces arguments en expliquant que, si aucune roche n'est "imperméable à l'eau à 100%", celle du site choisie est composée de grains très fins, ce qui la rend "très compacte". "De plus, dans nos études nous prenons en compte la résistance de la roche à très long terme, car les éléments radioactifs émettront des radiations pendant des centaines de milliers d'années", souligne M. Sager. 
     "Finalement, tout cela relève d'un problème moral et éthique: chaque pays doit trouver une solution responsable pour ses déchets, surtout pour des résidus aussi dangereux ".
suite:
Invitation - Sortons le Québec du Nucléaire
Rencontre - Le 14 septembre 2002
Centre des ressources pour la non-violence
1945, rue Mullins #160 
Montréal, (Québec) 
     Le Québec a une chance de devenir un leader en Amérique du Nord. Gentilly II, la seule centrale nucléaire au Québec, arrivera à la fin de sa vie opérationnelle en 2008. L'histoire de Gentilly a été marquée par des coûts écrasants et des accidents qui ont menacé la santé et l'environnement des Québécois. Gentilly est un éléphant blanc pour le Québec. De plus, la menace d'un accident ou d'un attentat terroriste se faisant toujours sentir, la centrale de Gentilly est une catastrophe environnementale en attente. C'est le moment opportun de fermer Gentilly. 
     Malgré cela, Hydro-Québec met à exécution un projet de réfection qui prolongera la durée de vie de Gentilly jusqu'en 2035. Coûtant près d'un milliard de dollars, la réfection est un gaspillage des fonds publics.Cette somme devrait avant tout servir à favoriser les ressources énergétiques de l'avenir, les plus sécuritaires et respectueuses de l'environnement. 
     Le Québec peut prendre les devants et ouvrir la voie pour les autres provinces nucléaires au Canada et devenir un leader en Amérique du Nord en fermant Gentilly II. En déclarant le Québec libre du nucléaire, les Québécois diraient non à la prolifération des armes, à l'agenda mondialisant des pouvoirs nucléaires du monde, et à la destruction environnementale. De plus, on dirait oui à un Québec fondé sur l'énergie sécuritaire et durable. 
     Laissés à eux-mêmes, Hydro-Québec et ses amies du gouvernement vont aller de l'avant avec leur plan de prolongation de la vie de Gentilly. C'est aux citoyennes du Québec de s'assurer que ferme Gentilly. Un Québec libre du nucléaire est à notre portée. 
     Sortir du Nucléaire invite des individus et des organisations intéressés à élaborer une campagne afin de fermer Gentilly II. 
     Samedi, le 14 Septembre, Sortir du Nucléaire tiendra une rencontre au Centre des ressources pour la non-violence. La rencontre vise à développer une stratégie pour bâtir une coalition et une campagne afin de fermer Gentilly II d'ici deux ans. 
     Les jeunes et les individus ayant peu ou aucune connaissance du nucléaire sont encouragés à y participer. La rencontre commencera avec une discussion sur l'histoire de l'énergie nucléaire au Québec et de la situation actuelle. 
     La rencontre aura lieu en français et la traduction vers l'anglais sera disponible au besoin. 
Pour de plus amples renseignements ou pour signaler votre participation, contactez Shawn-Patrick Stensil à Sortir du Nucléaire: 
(613) 789-3634 ; stensil@cnp.ca
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