Monsieur le Directeur,
Des travaux viennent d’être effectués
par le CEA dans l’enceinte du CRB/SNPE de Vert le Petit (91) :
RÉPONSE CEA SACLAY
INTRODUCTION
(suite)
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suite:
Ce document reprend, de manière synthétique, les analyses et les propositions de la CRII-RAD, ainsi que les réponses apportées par la Direction du Centre CEA/Saclay. Elle sera annexée au dossier mis à la disposition du public et consultable dans les mairies d’Itteville et de Ballancourt. Les résultats de la surveillance du site et des éventuels travaux complémentaires seront également publics. L’ÉTAT ACTUEL
De manière générale, les résultats de cette campagne de mesures sont en très bon accord avec ceux effectués de manière continue pour la mesure du radon dans l’air par l’Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire (IPSN) et à fréquence fixe, pour les analyses chimiques et radiologiques des eaux, par le Service de Radioprotection du centre CEA/Saclay. oLes mesures de la radioactivité de l’air prélevé au droit du site réaménagé et dans son environnement proche ne révèlent pas de problèmes à moyen terme. Le rapport précise en plusieurs points que les teneurs en radon sont faibles et que la couverture est particulièrement efficace dans la limitation de la diffusion du gaz radon. Les résultats obtenus sont comparables à ceux mesurés dans des zones assez éloignées du site appartenant au CEA ou plus généralement en région parisienne. oLa mesure de la radioactivité des poussières A l’instar des algues qui concentrent des minéraux ou certaines substances chimiques présentes dans les eaux stagnantes ou les cours d’eaux, diverses espèces de mousses terrestres piègent également des polluants présents dans l’air sous forme de gaz ou de fines poussières (aérosols). La mesure chimique ou radioactive des matières fixées et concentrées par ces mousses terrestres fournit un "signal amplifié" qui permet ainsi de détecter une éventuelle pollution. La mesure du bio-indicateur choisi (le bryum argentum) ne montre pas, comme l’indique le rapport, de "contamination nette par les poussières radioactives qu’ont pu générer l’exploitation et le réaménagement du site". oLa mesure de la radioactivité des sédiments et des sols. L’analyse des sédiments du rû des prés Picards a montré un excès d’uranium naturel à 40 mètres en aval du site. Il est probable qu’il s’agisse d’un transfert d’uranium ancien antérieur aux travaux de réaménagement. Un curage du rû serait souhaitable. Certains échantillons de sol entre le site et le rû portent également la marque de transferts d’isotopes radioactifs de l’uranium et du thorium. p.6
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oLes mesures de la radioactivité
des eaux ne donnent pas de résultats préoccupants du
point de vue de leur qualité, mais confirment la présence
des isotopes (238 et 235) de l’uranium dans les eaux souterraines à
faible profondeur au Nord du site. Les éléments chimiques
ammonium et manganèse y ont été également détectés
à des teneurs supérieures aux concentrations maximales admissibles.
C’est pourquoi le rapport invite à poursuivre, tout en l’affinant,
la surveillance engagée depuis 1990 par les Services de Radioprotection
du CEA.
Ce sont notamment ces propositions d’amélioration et d’affinement du programme de surveillance pour le futur que nous allons examiner. LES ANNÉES QUI VIENNENT
Point 2 - " Déplacement de dosimètres
radon vers la périphérie du site"
Proposition :
Point 3 - "Contrôles complémentaires concernant l’Avenue de la Gare" (suite)
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suite:
Le rapport souligne l’existence d’une zone de quelques dizaines de mètres carrés où le débit d’équivalent de dose est sensiblement supérieur à celui du milieu ambiant naturel. Cela est bien connu du CEA. Il s’agirait de déversements accidentels de minerais d’uranium le long de la voie ferrée qui datent de la période d’activité du Centre CEA du Bouchet (1958-1970). Au moment des travaux d’aménagement du site, aucune mesure particulière n’a été prise sur cette zone de circulation car elle ne conduisait qu’à une faible exposition du public, étant recouverte par le revêtement de la chaussée de l’Avenue de la Gare. Le rapport confirme que cette zone ne pose pas de problèmes pour le public mais suggère néanmoins la résorption de ces anomalies. Proposition :
Point 4 - " Réalisation d’un fossé
drainant"
Observation :
Point 5 - " Renforcement du contrôle
des eaux souterraines"
p.7
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Sur le plan chimique, lésions
ammonium et manganèse ont été détectés
à des teneurs supérieures aux concentrations maximales admissibles.
Le transfert de polluants radioactifs ou chimiques à partir du site,
vers les eaux souterraines constitue, selon ENE, un point de préoccupation,
d’autant qu’une partie des déchets repose à même le
sol tourbeux.
Le rapport recommande d’étudier, sur le plan radiologique, physico-chimique et hydrologique, un renforcement du contrôle des eaux souterraines. Propositions :
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4- rédiger une synthèse des résultats de mesure
des eaux de surface et souterraines pour la période 1990-1995. Ce
document sera mis à la disposition du public.
5- mettre en oeuvre une campagne de mesures en aval de l’Essonne. Point 6 - " l’élimination des déchets
uranifères et radifères"
Propositions :
p.8
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