Soucieux de l’indépendance
de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), liée par l’accord
de 1959 avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)
pour les questions relatives à l’exposition aux substances radioactives
et à ses conséquences pour la santé, des journalistes
et d’autres personnes ont interrogé récemment l’OMS sur ses
relations avec l’AIEA. Ces inquiétudes sont sans fondement.
L’Accord de 1959 entre l’AIEA et l’OMS n’affecte pas l’exercice impartial et indépendant par l’OMS de ses responsabilités constitutionnelles, pas plus qu’il ne subordonne l’OMS à l’AIEA. Ce point a été amplement démontré dans le passé et les recommandations sur la prophylaxie par l’iode en cas d’accident nucléaire en sont un bon exemple. Celles-ci ont été publiées récemment et peuvent être consultées sur le site Internet de l’OMS. L’Accord entre l’AIEA et l’OMS suit le modèle des accords passés entre l’OMS et les Nations Unies ou d’autres organisations internationales. Ils établissent un cadre général permettant aux parties en présence de mettre en forme et de développer leur coopération selon leurs programmes et leurs priorités, sans toutefois prévoir des obligations détaillées. Par exemple, il est habituel que les organisations conviennent de se consulter sur les sujets présentant un intérêt commun ou majeur pour l’une des deux parties. Toutefois, comme l’explique l’Article 1 de l’Accord, cet engagement n’implique en aucune façon une soumission de l’une des organisations à l’autorité de l’autre, remettant en cause leur indépendance et leurs responsabilités dans le cadre de leurs mandats constitutionnels respectifs. La clause de confidentialité mentionnée à l’Article III se retrouve dans les accords conclus entre l’OMS et d’autres organisations internationales. Elle représente une garantie normale contre la divulgation d’informations que les organisations concernées, l’OMS comprise, ont l’obligation juridique de protéger dans le cours de leurs travaux. Dans le cas de l’OMS, cette clause s’applique par exemple à la protection des renseignements cliniques ou similaires de nature personnelle. (suite)
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L’OMS est en train d’élaborer un Programme mondial complet sur les radiations qui comportera une stratégie et des priorités claires pour la défense des intérêts du public en matière de santé face aux utilisations de la technologie nucléaire. Comme dans le passé, les spécialistes de l’OMS pour l’hygiène du milieu poursuivront leur collaboration scientifique avec ceux de la santé et des rayonnements à l’AIEA. Cela concerne non seulement les questions de sécurité nucléaire et l’assistance en situation d’urgence, mais également les applications techniques des radiations dans le domaine médical. Pour ce qui est de l’uranium appauvri, l’OMS est en train de finaliser une évaluation générale de tous les risques possibles que l’exposition à ce métal fait peser sur la santé. Comme le Conseil exécutif de l’OMS l’a demandé à sa session de janvier 2001, le Secrétariat de l’Organisation devra informer tous les États Membres, lors de la prochaine Assemblée mondiale de la Santé en mai, de ses découvertes et de ses recommandations relatives à l’uranium appauvri. De plus, l’OMS a entrepris des missions d’enquête sur le terrain afin de donner aux autorités sanitaires du Kosovo et de l’Iraq des avis professionnels. L’Accord entre l’AIEA et l’OMS ne gêne en rien ces activités. Pour de plus amples informations, les journalistes peuvent prendre contact avec Melinda Henry, responsable de l’information, OMS, Genève. Tél. : (+41 22) 791 2535 ; télécopie : (+41 22) 791 4858 ; courrier électronique: henry@who.int . Tous les communiqués de presse, aide-mémoire et articles de fonds, ainsi que d’autres informations sur le sujet, se trouvent sur le site Internet de l’OMS: http://www.who.int . On trouvera également sur ce site le texte complet de l’accord de 1959 entre l’AIEA et l’OMS en cliquant sur : Information sources, Basic documents, (Français), Recherche dans les infobases, Textes fondamentaux et, finalement, Accords conclus avec d’autres organisations intergouvernementales. p.29a
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En 1990, les Suisses acceptaient
par 55% des voix le moratoire de 10 ans empêchant la construction
de nouvelles centrales.
Dimanche passé, ce score est descendu à 42% ! En 1990 les Suisses s’approchaient de la majorité avec 47,2% des voix en faveur d’une sortie progressive mais définitive du nucléaire. Dimanche passé, ce score est descendu à 34% ! 1. L’argent, le nerf de la guerre.
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Nous avons tout de même tenu de nombreux
stands d’informations dans tous les cantons, lors de marchés, dans
les rues piétonnes etc. Très souvent, les passants répétaient
mot pour mot les slogans pro-nucléaires imprimés sur les
affiches et dans la presse, sans se rendre compte que ces mots leur venaient
tout droit de la publicité politique. A ce point là, ça
fait peur. Nous sommes plusieurs à penser qu’il ne faut pas lancer
de nouvelle initiative tant que les budgets de campagne ne seront pas contrôlés
et plafonnés. Il y a du travail législatif en vue. En tous
cas, il y a de moins en moins de personnes prêtes à vanter
notre démocratie “semi-directe” dans son état actuel.
2. Réflexes contre réflexion
3. Indigestion démocratique
p.29b
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Il est intéressant de noter que les suisses ont
refusé toutes les initiatives, dont:
- L’initiative fédérale demandant l’accès facilité des administrations publiques aux handicapés. - L’indexation des loyers lors de baisses des taux hypothécaires. - Des primes maladies proportionnelles au revenu. Nous continuerons à payer les mêmes primes quel que soit notre revenu. Etc. Le journal engagé “Le Courrier” titrait au lendemain du vote: “L’ÉGOÏSME TRIOMPHE” 4. Arguments pro nucléaires sans
complexes
5. Révélations sur les roquettes
de MALVILLE
Et le positif là-dedans ?
(suite)
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Conclusion ? Chacun pourra apporter sa conclusion personnelle à la suite de celle-ci. Pour ma part, j’estime encore que la démocratie semi-directe, si les budgets de campagne sont sérieusement plafonnés (est-ce possible ?), permettra de sortir du nucléaire et d’obtenir d’autres avancées écologiques et sociales importantes. C’est en tous les cas mieux que la démocratie de pure délégation. Je suis franco-suisse et en passant d’un pays à l’autre je sens la grande différence entre nos cultures politiques. les Suisses ont l’habitude de s’adresser au public pour obtenir des majorités en faveur de projets, alors qu’en France on est contraint de lutter contre des projets gouvernementaux et tous les 5 ans pour des élections. Je suis sûr que si la France adoptait le même système de votation populaire, au bout de quelques votations vous voteriez comme nous. Plus on a de droit de participation, plus le contrôle sur l’opinion devient important, omniprésent et efficace. notes 1. Les citoyens peuvent rédiger un/des article constitutionnels et réunir 100.000 signatures (sur 6 millions d’habitants suisses) en sa faveur. 2. Ces signatures sont transmises à la Chancellerie fédérale qui vérifiera si le compte est bon. 3. Si c’est le cas le Conseil fédéral choisit une date pour la votation 4. la date est annoncée et la campagne commence. 5. Si une majorité des Suisses dit OUI, cet article est inscrit directement dans la constitution et devra être respecté et appliqué par le législatif. Droit de referendum
SORTIR DU NUCLÉAIRE
p.30
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PARIS, 9 juin (AFP) - Le survol
la semaine dernière à deux reprises de la centrale nucléaire
de Civaux (Vienne) confirme que la protection des installations nucléaires
françaises est "carrément inexistante", estime lundi le principal
réseau français d'associations écologistes et anti-nucléaires.
Par deux fois en trois jours, les 2 et 5 juin, un hélicoptère puis un petit avion ont survolé la centrale sans autorisation. Or, aucun aéronef ne doit pénétrer dans une zone de 5 km de rayon autour d'une centrale nucléaire et voler à moins de 36.000 pieds du site. Ces incidents montrent "que la protection des installations nucléaires françaises est non seulement défaillante, mais qu'elle est parfois carrément inexistante", affirme le réseau "Sortir du nucléaire", dans un communiqué. "On peut imaginer que ces survols permettent de tester, avant une véritable attaque, les plans de sécurité. Force est de constater qu'ils sont inexistants", dénonce le réseau, qui affirme regrouper 650 associations. La fédération anti-nucléaire rapproche ces incidents de la traversée de grandes agglomérations par des convois ferroviaires transportant des déchets nucléaires, comme ce fut le cas le 19 mai dernier à Bordeaux, sans protection particulière. "Un commando aurait tout aussi bien pu plastiquer le wagon nucléaire", selon "Sortir du nucléaire". Le réseau d'associations "exige des mesures immédiates avant qu'un désastre se produise", demandant une nouvelle fois à terme la fermeture des centrales françaises. |
SOURCE : Préfecture DE LA VIENNE
11/06/03
Survol de la centrale nucléaire de Civaux par deux aéronefs non identifiés La centrale nucléaire de Civaux a été survolée par deux aéronefs non identifiés au cours de la semaine du 2 au 8 juin 2003 Lundi 2 juin dans la journée, un hélicoptère de type écureuil de couleur blanche a survolé, sans s'arrêter et sans demeurer dans le périmètre de sécurité, le secteur de la centrale nucléaire de Civaux. Jeudi 5 juin vers midi, un avion monomoteur a, à son tour, survolé la centrale dans les mêmes conditions. Le contrôle aérien de l'aéroport de Poitiers-Biard n'a pas été en mesure de détecter ces appareils, vraisemblablement parce que ces derniers n'avaient pas enclenché leur appareil d'identification. Ces survols font l'objet d'une enquête de la gendarmerie et de l'Aviation Civile. L'identification de l'hélicoptère a de sérieuses chances d'aboutir dans les prochains jours. L'ensemble des services concernés a été avisé selon la procédure prévue pour ce type d'événement et notamment le PC de la défense aérienne de Taverny en raison des difficultés liées à l'identification au plan local de cet appareil. A aucun moment la sécurité du site n'a été mise en cause. Le directeur régional de l'aviation civile va de nouveau adresser une circulaire aux aéroclubs de la région pour leur rappeler la limitation de survol existante sur le CNPE de Civaux. Ces instructions précisent notamment que le survol de la centrale est strictement réglementé dans un secteur de 5 km de rayon et de 1000 m de hauteur p.31a
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11/06 afp Les opérations
de creusement ont repris sur le site du laboratoire souterrain d'études
sur le stockage de déchets nucléaires de Bure (Meuse), arrêté
l'an dernier à la suite d'un accident mortel, a-t-on appris mercredi
auprès de l'agence nationale pour la gestion des déchets
radioactifs (ANDRA).
Selon une porte-parole de l'ANDRA, les opérations ont repris fin avril sur le puits auxiliaire, arrivé à 180 m de profondeur, et le 26 mai sur le puits principal, à 230 m de profondeur. Six tirs d'explosifs ont eu lieu depuis sur le chantier, qui a repris après la mise aux normes des appareils et qui est suivi par trois experts miniers sud-africains, spécialistes du creusement en grande profondeur. Les travaux sont effectués par le Groupement Fond Est (GFE) pour le compte de l'ANDRA. L'objectif, a précisé la porte-parole, est d'équiper une niche à 450 mètres de profondeur au second semestre 2004 afin de "pouvoir étudier les propriétés de la couche profonde en grandeur réelle" et alimenter le débat parlementaire sur la possibilité de stocker des déchets nucléaires à grande profondeur, dans une couche argileuse. |
Le stockage profond des déchets nucléaires
est actuellement interdit en France.
Le chantier de Bure avait été arrêté en juin 2002 par le juge des référés du tribunal de grande instance de Bar-le-Duc, suite à la mort le 15 mai d'un ouvrier écrasé dans le puits principal par un tube d'aération d'environ 400 kg. De son côté le collectif d'associations Bure-Stop, qui milite contre l'enfouissement des déchets nucléaires à Bure, a dénoncé "l'hypocrisie et le débat bidon" qui entourent la procédure de sélection du site. "C'est une entourloupe depuis le début. En 1991, la loi prévoyait plusieurs laboratoires. Aujourd'hui il n'y a qu'un seul site et en 2006 au moment du choix, ce sera Bure", a déclaré mercredi Michel Marie, membre du Comité local d'information et de suivi du projet et porte-parole de Bure-Stop. p.31b
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Les anti-nucléaire passent
à l'attaque
- «La centrale nucléaire du Blayais fonctionne sans autorisation depuis le 1er avril. L'arrêté préfectoral d'autorisation de pompage et de rejet d'eau dans la Garonne est arrivé à échéance le 31 mars et aucun nouvel arrêté n'a ete signe. Elle est donc hors-la-loi», affirme Stéphane Lhomme, président de Tchernoblaye. Il a annoncé hier que son association, membre du réseau «Sortir du Nucléaire», assigne EDF en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux pour demander «l'arrêt de ces activités illégales, sous astreinte d'un euro par litre d'eau pompé ou rejeté». Compte tenu des dizaines de milliers de litre d'eau échangés chaque minute par la Centrale, l'addition pourrait monter très vite. Pour l'avocat de Tchernoblaye, le marmandais Me Philippe Reulet, «le décret qui réglemente les installations nucléaires est très contraignant, et précise que celles-ci ne peuvent fonctionner qu'en respectant la législation, ce qui n'est pas le cas actuellement». |
Selon la DRIRE de Bordeaux, «cette
situation ne présente pas d'enjeux sanitaires.» La Centrale
aurait bien respecté les échéances fixées pour
le renouvellement des arrêtés d'autorisation, mais la procédure
a changé, les arrêtés devant être désormais
pris au niveau interministériel, et non plus au niveau préfectoral.
Par ailleurs, les critères d'autorisation des rejets doivent être
révisés. De ce fait, la procédure pourrait durer encore
plusieurs mois.
Le directeur de la Centrale du Blayals, Michel Maschi, avait annoncé dès la mi-mars qu'en l'absence de nouvel arrêté, il continuerait de respecter les normes du précédent. Tchernoblaye reconnaît que «le danger ne s'est pas accru depuis le 31 mars, mais c'est une question de démocratie: le lobby nucléaire est-il au-dessus des lois?», s'interroge Stéphane L'homme. L'audience est prévue pour le 14 avril. Note Complémentaire:
p.31c
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