Après Tchernobyl : petites manoeuvres et vrais enseignements
(signé en commun Greenpeace, Groupe Energie Développement, Amis de la Terre, GSIEN) (mai 86) Le temps est venu de faire le bilan de l'attitude de la FRANCE après la plus grande catastrophe nucléaire (connue...) et d'en tirer les conséquences pour l'avenir. L'attitude face aux victimes: froide et peu solidaire
L'information : en régression
Les réactions politiques : la médiocrité...
tous azimuts!
L'énergie nucléaire en France: silence officiel
(suite)
|
suite:
Tchernobyl marque en effet une rupture: il est fini le temps où la population française s'était rangée à l'avis des experts officiels pour qui l'accident maximal est impossible; chacun a pris conscience qu'il peut survenir et qu'il sera d'une extrême gravité. L'opposition d'un «Nucléaire Soviétique» mal géré à un nucléaire français «le plus sûr» ne convaincra pas plus que les discours gauchistes qui s'opposaient au «nucléaire capitaliste». Nous savons tous que nos dirigeants sont les seuls au monde à avoir conduit un développement nucléaire aussi massif, qu'à court terme nous ne pouvons pas nous passer de cette énergie et que leurs déclarations lénifiantes ne sont que le produit de cette situation. Pour dénoncer ces silences, une manifestation est organisée à PARIS, SAMEDI 24 MAI, et nous serons là pour présenter nos propositions sur l'avenir du programme nucléaire, les stratégies de protection civile et d'information au voisinage des sites et sur l'arrêt des réacteurs Graphite Gaz, dépourvus d'enceinte de confinement, exposant ainsi, comme à TCHERNOBYL les Français à un risque radiologique majeur. Premier vrai problème : l'arrêt des quatre vieux réacteurs
Deuxième vrai problème : l'information locale et l'organisation
des secours
Troisième vrai problème : penser la diversification
p.17
|
Un accident équivalent dans notre pays,
densément peuplé et à vocation agricole forte (nous
exportons plus de 100 Milliards de produits agricoles, contre 6 Milliards
d'électricité) aurait, en sus de dégâts radiologiques
irrémédiables, des conséquences économiques
désastreuses, car nous sommes dans une situation unique de dépendance
extrême: 65% de notre électricité est nucléaire
aujourd'hui (80% le sera demain), contre 18 % en RFA, au JAPON et au ROYAUME-UNI
et 13 % aux ETAT-UNIS.
Les mesures conservatoires évoquées précédemment ne prendront tout leur sens que si notre société engage une réflexion de fond sur la nécessaire et urgente diversification des modes de satisfaction de nos besoins énergétiques. En examinant ces propositions, en prenant une initiative européenne pour que nos voisins adoptent des attitudes semblables sur les réacteurs sans enceinte de confinement, l'Etat français ne ferait que son devoir premier d'Etat, celui d'assurer la sécurité de ses citoyens. En outre, il positionnerait l'industrie énergétique française sur des créneaux d'avenir, renouerait avec la confiance des citoyens et l'image blessante d'une France bonne dernière en matière d'environnement s'estomperait. (Article envoyé aux journaux et non publié
!)
Tchernobyl et l'information
Depuis plus de dix ans, le GSIEN réclame une information contradictoire sur les problèmes liés à l'énergie nucléaire. L'accident de TCHERNOBYL, de par sa possible implication du territoire national, a permis aux médias et au public de mesurer la carence des services officiels. Les scientifiques indépendants du lobby nucléaire que nous sommes, ont été abondamment sollicités par les journalistes de tous les horizons politiques, tant il leur paraissait que la ligne Maginot n'avait pas vertu d'arrêter un nuage radioactif. L'analyse et l'interprétation des résultats de mesures provenant des Pays voisins ainsi que leur extension à notre propre pays ne pouvant être facilitées par l'aide des services d'information officiels, d'un mutisme méprisant, ce furent encore les universitaires «contestataires» qui assurèrent cette tâche d'expertise indépendante. Que de fois avons nous réclamé l'accès à la documentation, la pluralité des analyses afin d'obliger les services officiels à fournir une information sincère. Nos demandes réitérées ne rencontrent un écho qu'une fois l'incident survenu et surtout lorsque les médias et le public ont réalisé qu'on les prenait pour des demeurés. Quelle erreur grossière ont commis nos politiques et nos technocrates. (suite)
|
suite:
En cette occasion, ils pouvaient tester, dans un contexte de danger limité à la fois en importance et en localisation, mais quand même en vraie grandeur, la capacité de mobilisation des cellules de crise, des cellules d'information et de leurs relais décentralisés, les mirifiques (sur le papier) réseaux de transmission. Haroun Tazieff dénonçait récemment la non-opérabilité du système de protection civile. Cette fois nous avons une démonstration de la totale inexistence de l'échelon décisionnel. Depuis des années, le GSIEN essaye d'informer, et nous avons mesuré les difficultés de cette tâche. Depuis des années nous rappelons que toute la structure française est biaisée car on ne peut être en même temps le promoteur et le garant de la sûreté, ni confier aux mêmes services l'étude de la sûreté des systèmes et les conséquences de l'échec de ces mêmes systèmes. C'est pourquoi nous saluons toutes les initiatives en faveur de la mise en place de structures d'évaluation indépendantes, telles celles proposées par Le Monde du mardi 13 mai. Nous appelons tous les Français à se joindre à ce genre de démarche car il faut bien être conscient que seul un important rapport de force peut les faire aboutir. Sinon la tentation sera grande d'oublier Tchernobyl et son nuage... jusqu'à la prochaine dernière fois. Monique Sené
A propos de l'incident du Bugey
Présidente du GSIEN Le 13 mai 1986 (Article envoyé au Monde et non publié) Nous avons déjà publié une relation de l'incident de Bugey 5 dans la Gazette 64/65. Nous vous donnons donc les conclusions du rapport d'analyse. Il nous semble significatif à plus d'un titre. D'une part, c'est la preuve que 5 ans après TMI, les mesures que devait prendre EDF de toute urgence n'ont pas été prises: en effet, il y a encore regroupement d'alarme sur une même vérine et ces alarmes sont différentes (défaut isolation, défaut alimentation) et surtout non hiérarchisées. Ceci conduit donc l'opérateur à négliger le signal ou même à l'interpréter dans le mauvais sens. Il y a également encore un problème avec les vannes, leur position physique n'est toujours pas signalée, on ne signale que l'ordre envoyé!! D'autre part, la réaction d'EDF a été sans commune mesure avec l'incident. Certes le Canard Enchaîné a créé un choc psychologique en le rappelant au moment où tout le monde se gargarisait sur la bonne conduite de nos réacteurs mais tout de même il est particulièrement instructif de prendre nos officiels en flagrant délit de mensonge car ils ont menti: les procédures accidentelles n'étaient pas opérationnelles en avril 84. Qu'elles le soient maintenant ne change rien. Il a fallu 5 incidents précurseurs et 1 incident grave pour changer. C'est un peu long tout de même. La question qui se pose avec acuité c'est: qu'a-t-on réellement fait à la suite de Bugey 5 ? p.18
|
RAPPORT SASR No 45
(Extraits) Conclusions L'incident survenu sur la tranche 5 du centre de production nucléaire de Bugey le 14.04.1984 est sans aucun doute celui pour lequel on a approché le plus près d'un accident grave depuis le démarrage de la première tranche du parc REP français. Une défaillance unique supplémentaire sur l'autre voie électrique aurait en effet conduit à une perte complète des alimentations électriques, situation hors dimensionnement pour laquelle les dispositions palliatives prévues (procédure H3) n'étaient pas encore opérationnelles sur le site. La présente analyse n'a porté que sur les causes de l'incident et ses aspects liés aux systèmes électriques; elle devra se poursuivre par un examen du comportement des autres parties de l'installation notamment au cours de la phase de récupération du contrôle de la tranche. Cette analyse permet cependant de mettre en lumière trois éléments principaux de réflexion: 1) l'importance d'une bonne organisation des alarmes tant en matière de regroupement que de codification de leurs couleurs: il s'agit là du premier élément de l'interface homme-machine au cours d'un transitoire incidentel ou accidentel qui n'a sans doute pas été suffisamment analysé dans le cadre des actions post-TMI. Quoique le plus spectaculaire, l'incident de Bugey est loin d'être le seul à souligner cet aspect, 2) la possibilité de défaillance non franche jusqu'à présent, toutes les analyses de sûreté, qu'elles soient déterministes ou probabilistes, ne prennent en compte que des défaillances complètes des équipements (il marche ou ne marche pas) à l'exclusion de mode de fonctionnement dégradé ou aléatoire. La prise en considération de ces défaillances non franches laisse l'analyste de sûreté désarmé devant l'infinité du nombre de configurations qu'il faudrait envisager. Tout doit donc être mis en oeuvre pour éviter ce type de défaillance et limiter le domaine dans lequel elle peuvent survenir, 3) la complexité des systèmes de distribution électriques: l'incident de Bugey met en évidence à la fois les interdépendances entre source de contrôle-commande et source de puissance et le fait qu'une défaillancé de source électrique peut affecter simultanément les moyens d'actions et les informations fournies aux opérateurs ce qui rend le contrôle de telles situations particulièrement délicat. Malgré le développement récent par EDF des procédures «perte de source» l'incident de Bugey montre que les opérateurs sont insuffisamment armés pour faire face à certains types de défaillance des sources électriques. L'effort entrepris après TMI pour améliorer les procédures accidentelles destinées à parer à toute sorte de défaillance «de type mécanique» - avec notamment l'approche par état et la procédure UI - mériterait d'être poursuivi pour parer à toute sorte de défaillance «de type électrique» compte tenu de leur impact spécifique sur les informations fournies aux opérateurs. Au-delà de ces réflexions générales, les principales mesures correctives destinées à éviter le renouvellement de cet incident ou d'incidents analogues paraissent devoir être les suivantes: Mesures préventives
(suite)
|
suite:
Le basculement automatique des redresseurs (remplacement du redresseur en service tombant en panne, par le redresseur en réserve) de la source LCA mis à l'étude par EDF paraît également une modification nécessaire et satisfaisante. Cet automatisme devrait être élaboré à partir des informations «niveau de la tension régnant sur le jeu de barres de distribution» et «sens du courant circulant dans la batterie». Il conviendra d'examiner l'extension éventuelle de cette mesure à d'autres sources de contrôle-commande. Mesures palliatives
Mesures ultimes
Commentaire
p.19
|
Lettre ouverte au Monde à propos du retour d'expérience
post-TMI ou quand Le Monde fait de la publicité gratuite
à EDF
Le lecture de l'article de Maurice Arvonny
dans Le Monde daté de mercredi 11 juin est fort édifiante
à plus d'un titre.
(suite)
|
suite:
Sinon, il n'eut pas été affirmé dans l'article du Monde que les mesures H3 permettaient de faire face à un accident. En effet, dans le rapport il est explicitement écrit page 7 (rapport SASR no 45): «... il faut noter que les matériels nécessaires à l'application de la procédure H3 destinée à faire face à cette situation, n'étaient pas encore opérationnels sur le site. Même s'ils l'avaient été, comme on le verra dans la suite de l'analyse, l'application de la procédure H3 telle qu'elle est prévue aujourd'hui aurait été difficile». Il est clair qu'EDF peut affirmer certaines choses, la moindre des honnêtetés pour un journaliste scientifique est au moins de les vérifier. Il est fort regrettable de constater que ce n'est pas du tout ce qui est fait dans Le Monde. Tchernobyl est déjà suffisamment révélateur des carences au plan de l'information officielle, si en plus les journalistes ne lisent même pas les dossiers que leur remettent les services officiels, mais se contentent des communiqués, le pire reste à venir. Monique Sené
Présidente du GSIEN A CELUI DE TCHERNOBYL EST-IL POSSIBLE EN FRANCE? Pendant de nombreuses années - depuis
toujours pourrait-on dire - les officiels du nucléaire (les «nucléocrates»)
nous ont proclamé que notre technologie nucléaire était
tellement bonne, que notre personnel EDF était tellement bien formé,
etc... qu'un accident était tout à fait impossible, ou du
moins hautement improbable. Et puis de toutes façons, à supposer
que..., notre système des 3 barrières successives devrait
empêcher tout rejet à l'extérieur du bâtiment
réacteur.
p.20
|
- Est-on bien sûr qu'en cas «d'accident
hors dimensionnement» comme on dit en FRANCE pour qualifier un éventuel
accident majeur, il ne pourrait pas y avoir d'explosion mécanique
d'origine quelconque et imprévue, à l'intérieur du
bâtiment réacteur, qui serait susceptible dans ce cas d'endommager
l'enceinte du bâtiment, donc la dernière «barrière»?
A propos de cette fameuse enceinte de confinement, on aimerait savoir pendant
combien de temps elle serait capable de contenir les produits libérés
par un accident majeur, déjà en absence de détérioration
initiale par une explosion! Toutes ces hypothèses sur le confinement
pèsent d'un poids très lourd, comme on le verra, sur la validité
et l'efficacité des plans d'urgence puisque c'est ce problème
de la tenue du confinement qui conditionne directement le temps dont on
dispose pour agir au niveau des populations.
- Pour ceux qui seraient très convaincus qu'on est à l'abri d'un accident en FRANCE, nous vous invitons à lire avec attention le récit que vous trouverez ci-après de l'incident survenu sur la tranche no 5 du BUGEY le 14 avril 84, pour lequel le rapport officiel explique que «c'est sans aucun doute celui pour lequel on a approché le plus près d'un accident grave depuis le démarrage de la lère tranche du parc REP français...». Une certaine évolution semble tout de même se faire jour depuis TCHERNOBYL dans l'état d'esprit de nos nucléocrates: cet accident se produisant après celui de TMI aux USA il y a quelques années, il leur apparaît de plus en plus difficile de soutenir qu'on est toujours plus intelligents que les autres - au maximum, on peut encore dire qu'on est peut-être les plus chanceux ! Aussi c'est avec un certain «soulagement» qu'on commence à entendre un langage plus réaliste et plus modeste puisqu'on ne nie plus, à présent, qu'un accident puisse arriver chez nous, même si dans le même temps, on nous affirme toujours que les conséquences en seraient tout à fait minimes... C'est à voir ! En tous cas, nous disons «soulagement» face à cette évolution car on va peut-être - enfin !. - cesser de prendre les gens pour des imbéciles en leur cachant les informations, et on va peut-être prendre les mesures sérieuses qui s'imposent pour accroître la prévention dans tous les domaines, depuis les études techniques de sûreté jusqu'à la mise en place de «plans d'urgence» dignes de ce nom. Que valent les plans d'urgence en matière d'évaluation
du transfert de la radioactivité ?
(suite)
|
suite:
On appréciera déjà de la manière qui convient, le fait qu'après plus de 10 ans de programme nucléaire, et alors qu'une quarantaine de tranches sont en fonctionnement, «un effort est actuellement en cours à l'IPSN afin de fournir...» ! Mais nous allons examiner la situation réelle en la matière et voir ainsi l'état actuel de la question. Les abaques de diffusion atmosphérique pour la courte distance
p.21
|
- Selon certaines informations, il semblerait
qu'il y ait de sombres histoires de «chasse gardée»
entre CEA-EDF d'une part, qui ont mis au point les «abaques opérationnels»
disponibles dans les centrales, et le SCPRI d'autre part, qui a les siens
et ne voudrait pas entendre parler des autres...
Propagation des effluents à échelle régionale
Transfert des effluents à grande distance
(suite)
|
suite:
Chacun a pu s'en rendre compte: le nuage radioactif ignorant naturellement les frontières, les pays européens ont été pris complètement au dépourvu et n'ont pu que... constater les dégâts sur leurs propres territoires. En cas d'accident sérieux, suivi de rejet, dans l'une de nos 40 et quelques tranches, serions-nous mieux armés pour informer - et rapidement - nos voisins de l'éventuel survol de leur territoire par un nuage indésirable ? Eh bien non, nos outils pour cette échelle trans-frontière sont encore plus pauvres qu'à échelle régionale. On peut même se demander si c'est considéré comme un vrai problème à EDF: celle-ci, certes, vient de passer récemment un marché avec la Météorologie Nationale pour la fourniture d'un ensemble de données régulières couvrant la FRANCE mais uniquement la FRANCE. Mais il est également nécessaire de disposer de données à l'échelle européenne... et qui sont d'ailleurs disponibles auprès des centres météorologiques spécialisés. En conclusion
Nouvelle fuite de pyralène à Villeurbanne.
p.22
|
Vous venez de lire les dossiers IPSN (enfin des extraits). Mais on peut se poser quelques questions supplémentaires. I. Que s'est-il passé à Tchernobyl ?
2. Tchernobyl est-il terminé ?
3. La technique russe est-elle peu sûre ?
(suite)
|
suite:
La technique nucléaire exige que l'on soit rigoureux. Il ne peut y avoir d'à-peu-près, or, à force de répéter, d'affirmer que c'est une technique absolument sûre, on arrive à des non-sens et ceci explique les nombreux incidents aussi bien en France qu'ailleurs. En URSS aussi d'ailleurs puisqu'en 1976 il y avait un cercle d'exclusion de 30 km autour des sites. Malheureusement, estimant que l'expérience permettait d'affirmer l'accident impossible, les autorités ont permis des constructions plus rapprochées. On voit le résultat aujourd'hui: il a fallu évacuer 45'000 personnes, puis 100'000, puis... on ne sait pas. 4. Y a-t-il eu d'autres accidents ?
5. Y a-t-il en France des réacteurs sans enceinte de confinement
?
6. Pour une chronologie des événements, procurez-vous Wise, à commander 4, rue Dunois 75013 Paris, 25 F le dossier port non compris (Dossier rédigé en grande partie par un membre du GSIEN, malheureusement non signalé). p.23
|
A la suite de la publication de l'incident
du Bugey qui typiquement est le reflet de la non prise en compte des leçons
de TMI, EDF s'est fendue d'un magnifique dossier sur le sujet.
Il y a quelques perles pas tristes: - Dès le début du mois d'avnl 1979, un groupe de travail a été créé pour identifier les actions... ...Il convient de relever que l'analyse de sûreté effectuée n'a mis en évidence aucune anomalie susceptible d'interrompre ou de retarder la mise en service des tranches 900 MWe qui se trouvaient à cette époque en construction, ni d'arrêter les tranches en fonctionnement (Fessenheim, Bugey). ...A ce jour, le bilan détaillé des actions est le suivant: - pour les tranches 900 MWe, les études sont toutes achevées et les modifications sont réalisées à 90 %. Le solde sera achevé dans sa quasi totalité fin 86. Leur mise en oeuvre aura représenté un coût de l'ordre de 1 milliard de francs. - pour les tranches 1300MW, toutes les actions sont achevées (car les premières tranches étaient juste en début de construction en 1979 et les études ont pu immédiatement prendre en compte l'effet TMI) - pour les paliers ultérieurs, le plan d'action est intégralement pris en compte dès la conception. Fin 1985 les Autorités de sûreté ont approuvé l'ensemble des résultats du plan d'action français et l'on peut considérer que ce dernier est totalement achevé. Commentaire
(suite)
|
suite:
... et si cela ne suffit pas, on fera pédaler le personnel du centre sur des gégènes!!! 2. Mise en oeuvre des mesures de sûreté
3. Délais de réalisation
Dernière citation
p.24
|