UN GROUPE DE SCIENTIFIQUES
POUR L'INFORMATION SUR L'ÉNERGIE NUCLÉAIRE
Connaissez-vous le G.S.I.E.N.?
Depuis 1995 (*), il existe, en France, un
groupement
de scientifiques indépendants qui diffuse de l'information
sur les nombreuses questions que soulèvent le développement
de l'industrie nucléaire en France. Lors de l'accident nucléaire
de Tchernobyl, ce groupe a été abondamment sollicité
par la presse et le public pour répondre aux carences des services
officiels.
Les compétences pluridisciplinaires du
Groupe de Scientifiques pour l'Information sur l'Énergie Nucléaire
ont été largement reconnues puisque plusieurs de ses membres
ont participé à des expertises de projets nucléaires...
à l'étranger. En réclamant l'accès à
la documentation, la pluralité des analyses, afin d'obliger les
services officiels à fournir une inforrnation sincère, le
GSIEN a témoigné qu'une large fraction de la communauté
scientifique française souhaitait des structures d'évaluation
indépendantes d'un des plus importants programmes nucléaires
au monde.
La catastrophe de Tchernobyl a largement montré
qu'en France, l'information sur le nucléaire est biaisée:
on ne peut être en même temps promoteur et garant de la sûreté,
on ne peut confier aux mêmes services la sûreté des
systèmes et les conséquences de l'échec de ces mêmes
systèmes.
Rappelons que c'est l'absence totale de débat
démocratique sur l'énergie nucléaire qui est à
l'origine du GSIEN et la motivation de son activité, compte tenu
de la démission du pouvoir politique vis-à-vis des nucléocrates
du CEA, de l'EdF et de l'indifférence absolue de ceux-ci vis-à-vis
de l'opinion publique et même de la législation.
Le GSIEN, c'est plus de 120 dossiers scientif
iques publiés dans la revue «La Gazette Nucléaire»,c'est
la publication de plusieurs livre et de nombreuses interventions devant
des organismes officiels ou pour le public, c'est aussi la réponse
à de nombreuses demandes (scolaires, journalistes, associations...)
Ce groupe indépendant, à but non-lucratif,
ne fonctionne que par la volonté de ses membres et avec les financements
de leurs cotisations. A l'heure (*) où les importantes avaries
du réacteur surgénérateur Superphénix soulèvent
des inquiétudes et son redémarrage sans cesse repris les
confirme, il est important qu'un groupe tel que le GSIEN puisse continuer
à bien fonctionner. Cela dépend largement de votre soutien.
Pour soutenir notre action, vous pouvez:
- adhérer à l'association (pour cela nous
contacter en précisant votre (vos) spécialités scientifiques,
des sciences humaines à la physique. Votre candidature sera soumise
au bureau)
- vous abonner à la revue la Gazette Nucléaire:
abonnement pour un an : France 150 F, étranger 180 F
-participer à ses activités (préciser
vos compétences ou centres d'intérêt) et contacter
les correspondants régionaux.
Contacts Régionaux
(téléphones de 1995...)
Alsace : Jean Marie Brom, CRN, 23 rue du Loess, 67037 Strasbourg, tél:
03.88.28.62.72
Aude : Maryse Arditti, 23 rue Voltaire, 11100 Narbonne, tél
: 03.68.43.38.72
Bretagne : Dominique Bemard, lab. chimie minérale D, Campus
de Beaulieu, 35047 Rennes cédex, tél: 02.99.28.67.33
Centre : Anne Marie Pieux Gilède, Rés. le clos vert,
3 rue de foncemagne, 45000 Orléans, tél: 03.38.53.38.19 le
soir
Languedoc : Melet Jean Jacques, 1 rue Guillaume d'Anbignac, 34430 St
Jean de Vedès
Limousin : Martine Deguillaume, Beaulieu, 87470 Peyrat le Château
Manche : Pierre Barbey, 2 route de Lasson, 14980 Rots
Nièvre : Roland Beausillon, 9 quai d'Aval, 58400 la Charité,
tél: 05.86.26.30.23
Nord: Marie Hélène Montaigne, 29 rue Malvoisin, 62410
Hulluch
Poitou-Charentes : André Naudon, Laboratoire Mécanique,
Fac de Poitiers, 86000 Poitiers
(*): texte paru dans la Gazette Nucléaire
141/142
, 1995...
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