VI / Gérer au mieux l’énergie de la planète
    Il est important d’affirmer et de répéter qu’il faudra pourtant choisir des options durables qui soient généralisables au "tiers monde": il n’est pas possible d’avoir deux modèles différents, l’un pour "le Nord" et l’autre pour "le Sud". Le niveau de maîtrise de l’énergie dans le Nord décidera de la pérennité du (et/ou de la pénurie au) Sud... et inversement, mais surtout de la possibilité de politique de paix dans le monde...
    Heureusement, pour l’auteur, le miracle existe (p. 132) et en plus, sous deux formes:
- la fusion, «source d’énergie idéale, inépuisable et non polluante (...), réponse idéale à tous points de vue aux problèmes énergétiques et écologiques actuels»; et là, non seulement je renvoie à la multitude d’articles prouvant le contraire, particulièrement dans La Recherche (qu’on ne peut taxer d’antinucléaire!), mais plus précisément, un grand savant nucléaire n’a-t-il pas avoué, parlant de la fusion que «c’était une idée de possibilité infinie, mais nulle de succès» [28]?!
- et la... fusion froide (p. 137), à laquelle il croyait encore en 1995 et au sujet de laquelle je ne ferai évidemment pas de commentaires...

Annotations:
[28] Lord Marshall, p. 183 des actes du colloque déjà cité