LE CIRC MET EN ÉVIDENCE DES INDICATIONS LIMITÉES SELON
LESQUELLES LES CHAMPS MAGNÉTIQUES DOMESTIQUES ACCROISSENT LE RISQUE
DE LEUCÉMIE CHEZ L'ENFANT
(supplément à la "version papier")
Un groupe d'experts scientifiques
réuni par le Programme des monographies du Centre international
de Recherche sur le Cancer (CIRC) a conclu hier son examen des effets sur
la santé des champs électriques et magnétiques statiques
et de fréquence extrêmement basse (ELF). Le champ magnétique
de la terre fait partie de ces champs, qui sont également émis
par les lignes électriques à haute tension, le câblage
électrique intérieur des bâtiments et les appareils
électriques. Les champs magnétiques se mesurent en unités
de microteslas (µT); le champ magnétique de la terre, auquel
chacun d'entre nous est expose, varie entre 25 µT a l'équateur
et 65 µT aux pôles. La majorité des recherches concernant
les effets sanitaires porte sur les champs magnétiques ELF dans
les fréquences de 50 ou de 60 Hz.
Des 1979, certains rapports indiquaient que des cancers de l'enfant pourraient être associés à l'exposition à des champs ELF domestiques. De nombreuses études dans un grand nombre de pays ont été entreprises depuis lors sur un éventuel risque accru de cancer chez l'enfant et l'adulte lié à des expositions à des champs magnétiques ELF. On s'est tout particulièrement intéressé aux risques de leucémie et de tumeurs cérébrales, dont certains rapports laissaient penser il y a de cela quelques années qu'ils pourraient être accrus. Le CIRC a maintenant conclu, selon sa classification, que les champs magnétiques ELF sont "peut-être cancérogènes pour l'homme", sur la base d'associations statistiquement significatives et concordantes entre les champs magnétiques domestiques les plus élevés et un doublement du risque de leucémie chez l'enfant. Les enfants qui sont exposes à des champs magnétiques ELF domestiques de moins de 0,4 microteslas n'ont pas de risque accru de leucémie. En raison de données insuffisantes, les champs magnétiques statiques et les champs électriques ELF n'ont pas pu être classés quant à leur cancérogénéité pour l'homme. (suite)
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Toutefois, les analyses d'ensembles de données d'un certain nombre d'études bien menées montrent une association statistique assez concordante entre le doublement du risque de leucémie infantile et une exposition a des intensités de champ magnétique domestique de 50 à 60 Hertz supérieures à 0,4 microteslas. Par contraste, aucune association n'a été mise en évidence entre les expositions des enfants aux champs électriques et magnétiques et le risque de tumeur cérébrale ou de tout autre type de tumeur solide. Aucune association concordante n'a été mise en évidence entre les expositions domestiques ou professionnelles d'adultes aux champs magnétiques ELF et l'augmentation du risque de cancer, quel qu'en soit le type. Les études menées sur l'animal de laboratoire n'ont pas montre d'effet cancérogène ou co-cancérogène d'une exposition à des champs magnétiques ELF, et aucune explication scientifique n'a été établie pour l'association que l'on observe entre l'élévation du risque de leucémie chez l'enfant par rapport à l'augmentation de l'exposition aux champs magnétiques ELF domestiques. Les conséquences sanitaires des champs électromagnétiques dans les radiofréquences, qui sont produits par les relais de télévision et de radio, les téléphones portables et les radars, entre autres, n'ont pas été évaluées par le groupe de travail du CIRC. Ces expositions seront examinées par le Programme des monographies du CIRC lorsque les recherches aujourd'hui en cours auront été publiées, très probablement en 2005. |
Le transport international des matières radioactives par voie postale est interdit. L'arrêté du 22 mars 2001 concerne uniquement les transports nationaux. Il a pour objet de définir les règles spécifiques aux transports de matières radioactives effectués en France par voie postale. L'envoi ne peut être remis aux services postaux que par un expéditeur agréé dans un bureau spécialement désigné à cet effet par l'agrément délivré par l'autorité compétente (Direction chargée des postes [Ministère de l'économie des finances et de l'industrie] - Direction de la sûreté des installations nucléaires [Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement]) après avis de la sous-commission " accords particuliers et dérogations " de la Commission interministérielle relative au transport des marchandises dangereuses. Deux annexes précisent : les matières radioactives et objets pouvant être remis au transport par la voie postale conformément à l'arrêté et la procédure d'agrément des expéditeurs. © Éditions du Juris-Classeur - 2001 |
Un portique de contrôle de radioactivité
s'était déclenché le 15 juin au moment où un
camion de collecte de déchets pénétrait dans une usine
d'incinération des Yvelines. Après enquête des pompiers,
en liaison avec l'OPRI, il s'avéra qu'il s'agissait de longerons
métalliques constitutifs de ces bennes et contenant du cobalt 60.
Commentaire REZO:
p.20
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2 visions de la même
information fournie par le CEA, l’une par Reuters et l’autre par l’AFP.
La comparaison entre les 2 est assez révélatrice des interprétations
possibles d’une dépêche. Il n’empêche le CEA n’est pas
en règle et cet incident que certains n’hésitent jamais à
qualifier d’ennui politique, révèle simplement que l’optimisme
béat des années 60 était injustifiable. Nous avons
toujours dit et répété que le nucléaire ne
pouvait pas faire l’impasse sur ses déchets. Mais surtout comment
justifier la dérogation : ON NE SAIT PAS STOCKER DES DÉCHETS,
ALORS.... le nucléaire ne peut être au dessus des lois.
Entre les 2 dépêches, toutes les info apparaissent : stockage (entreposage pour parler comme le CEA) dans la station de traitement. Elle doit sérieusement déborder. Ces fameux déchets sont sous quelle forme (liquide, boue,....) ? Leur reprise ne va pas être très simple: à la Hague les résidus du retraitement des années avant 80 sont toujours en attente de reprise (ces boues contiennent 100 kg de plutonium et plein d’autres émetteurs guère plus sympas). Que contiennent donc les résidus grenoblois ? Tout de même bravo pour l'incident classé en dessous de 0. Ou bien il s'agit d'un manquement ou bien c'est plus grave que ce qui est raconté. De toute façon c'est un manquement à la réglementation et alors c'est niveau 1. Version REUTERS
Version A.F.P.
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Le CEA réalise sur ces déchets des opérations de décroissance radioactive, avant qu'ils ne soient désentreposés à l'échéance de 2010. Selon leur activité résiduelle, ils seront orientés vers le centre de stockage de surface de l'Aube, géré par l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), ou vers une installation d'entreposage d'un autre centre du CEA. Le CEA recherche le matériel adapté pour réaliser les opérations de désentreposage dans des conditions de sécurité optimale. Les procédures de recherche expliquent, selon le CEA, le dépassement de la durée légale de 25 ans. Le CEA de Grenoble a sollicité une dérogation auprès de la DSIN pour étendre son autorisation d'entreposage jusqu'en 2005. Commentaire REZO Quand il y a une réglementation c'est fait pour être respectée non ? Et quand on a 25 ans pour se préparer à cette échéance c'est plus facile non ? A mettre en parallèle avec les nucléocrates qui répondaient aux antinucléaires en 1973 (lancement du premier programme nucléaire) "nous saurons". 2001 : toujours aucune solution acceptable. 2006 : aucun choix possible car Bure est le seul candidat malheureux. Cet incident est très révélateur de la lisibilité d'une dépêche car celle de l'AFP est beaucoup plus explicite que celle de Reuters qui ne cherche que l'impact médiatique. Une sorte de scoop. Par contre, le processus aval de ces déchets est très nettement défini par la dépêche AFP. Les déchets sont stockés pendant 25 ans, dans des containers prévus en conséquence inox et autre car 25 ans, ce n'est pas une bagatelle. A la sortie, une poignée est redirigée vers Soulaines car leur radioactivité aurait suffisamment baissée et l'autre partie vers un centre ad hoc du CEA car toujours trop radioactif. Pourquoi pas ? Deux remarques s'imposent ! 1- Si au bout de 25 ans, la radioactivité des déchets contenus est trop élevée. Zou ! Direction centre spécialisé du CEA ! Donc, au début des 25 ans, ces déchets avaient forcément une radioactivité beaucoup plus élevée et ils étaient donc stockés dans un local prévu en conséquence. Il est pour le moins curieux que selon Reuters, ledit local est la... station de traitements des effluents et des déchets !!! Est-ce un local ad hoc ? Et si on stocke pendant 25 ans des déchets dans un local de traitement, il faut espérer que pendant les 25 ans de stockage, on n'apportait pas de nouveaux déchets ou effluents à traiter. Sinon cela devait être pire que les autoroutes des vacances pendant les chassés croisés aoûtiens. Curieux ! 2- AFP rapporte: "Cette prescription technique (limite de 25 ans) permet au centre de préserver une marge de sécurité, selon le CEA. " Pourquoi pas ? Mais alors si la date limite est passée, la marge de sécurité est-elle toujours existante ? Cela devient de plus en plus délicat de lire une dépêche. Et en conclusion, nous savons désormais qu'il existe un niveau sous 0 d'INES. Nous n'avons pas finir les découvertes dans ce milieu... étonnant et pas toujours détonnant, heureusement ! p.21
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Un incident est survenu, vendredi
matin, la Hague, dans l'usine de retraitement des déchets nucléaires
COGEMA. Le mauvais fonctionnement d'une chaîne de ventilation, dans
l'atelier de vitrification, a entraîné un rejet radioactif
dans l'atmosphère.
OUEST-France, 22/05/01
Extrait du site cogemalahague.fr: Le Groupe COGEMA accorde une importance majeure
à la protection de l'environnement. Sa politique continue de réduction
de l'impact de son activité sur la santé et l'environnement,
et l'effort important qu'il consacre à la surveillance de l'environnement
(plus d'une centaine de prélèvements et d'analyses effectués
chaque jour) en font foi.
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Il est rappelé que la dose due à la radioactivité naturelle est localement de 2700 microsievert par an. Il a été proposé à L'Autorité de Sûreté de classer cet événement au niveau 0 de l'échelle internationale des événements nucléaires." Tél. : 02 33 04 08 47 / Fax : 02 33 04 21 78 Communiqué de presse / 7 juin 2001 Rejet de ruthénium/rhodium 106 sous forme d'aérosol à l'extérieur du site de retraitement de la Hague, incident du vendredi 18 mai 2001 Dès qu'elle fut informée de l'incident
qui a eu lieu le 18 mai à l'usine COGEMA de la Hague, l'ACRO a effectué
une campagne de prélèvements autour du site. Les analyses
viennent d'être terminées et mettent en évidence un
marquage de l'environnement, jusqu'à 2,5 km à l'extérieur
du site, dans 2 directions. On note la présence de ruthénium
rhodium 106, radionucléides artificiels pouvant atteindre les 630
Bq/kg d'herbe fraîche et des traces de césium 137 par endroits,
une semaine après l'incident.
p.22
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L'ASN reclasse au niveau 1
l'"incident" du 18 mai : <L'ASN reclasse au niveau 1 l'"incident"
du 18 mai. La Cogéma avait proposé 0 et la DRIRE avait initialement
accepté. L'ACRO était intervenue aussitôt l'accident
en faisant une campagne d'analyses et avait réclamé le reclassement.
Ci-dessous, le communiqué de presse de l'ASN (www.asn.gouv.fr) :
La Hague (Manche) : Atelier R7 Dysfonctionnement d'une vanne du circuit de ventilation Le 18 mai, alors que l'atelier de vitrification
R7 était en fonctionnement, la défaillance d'un système
de ventilation a induit une inversion des cascades de dépression
qui a modifié les sens d'écoulement des gaz et provoqué
une dispersion de matières radioactives depuis les équipements
de procédé vers les locaux inaccessibles dans lesquels ils
se situent, puis un rejet partiel à l'atmosphère.
Qu'est-ce qui a été rejeté lors de l'incident du 18 mai 2001 à l'usine Cogéma de La Hague ? ACRO, Communiqué de presse, mardi 31 juillet 2001 Dès qu'elle fut informée de l'incident de rejet atmosphérique qui a eu lieu le 18 mai à l'usine COGEMA de la Hague, l'ACRO a effectué une campagne de prélèvements autour du site. Les premiers résultats d'analyse ont mis en évidence une contamination importante de l'environnement en ruthénium rhodium 106, radioéléments artificiels. Ces résultats ont conduit l'Autorité de Sûreté Nucléaire, qui avait dans un premier temps suivi l'exploitant en classant l'incident au niveau 0 de l'échelle de gravité, à reclasser l'incident au niveau 1. Les niveaux de contamination relevés par l'ACRO sont incompatibles avec un rejet de 11 millions de becquerels (11 MBq), tous radioéléments confondus, annoncé par COGEMA. En effet, la seule contamination de l'herbe sous le panache dépasse largement les 38 millions de becquerels (38 MBq) pour le seul ruthénium rhodium 106. COMMUNIQUE IPSN Réseau OPERA : Contamination en ruthénium des aérosols atmosphériques prélevés à Alençon (Orne) L’IPSN a détecté une contamination
en ruthénium (radioélément artificiel) des aérosols
atmosphériques prélevés par la station atmosphérique
d’Alençon (Orne) de son Observatoire permanent de la radioactivité
dans l’environnement (réseau OPERA), pendant la période du
15 au 20 mai 2001.
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Par contre, le rejet mesuré par Cogéma à la cheminée de l’usine n’apparaît pas cohérent avec les valeurs mesurées dans l’air et dans l’herbe ; ce point est en cours d’investigation. En tout état de cause, les calculs réalisés sur la base des données observées dans l’environnement montrent que les doses associées à cet incident ne dépassent pas quelques microsieverts pour les personnes du public. Une reconstitution de la quantité totale rejetée (terme source) lors de l'incident, à l'aide de la méthodologie retenue par le Groupe Radioécologie Nord-Cotentin, montre que le rejet aurait été environ 1000 fois supérieur à celui annoncé par l'exploitant (14.000 MBq pour 11 MBq déclarés). Ce résultat est certes inférieur à l'autorisation de rejet annuel actuelle (74.000 MBq/an bêta-gamma pour les aérosols). Mais s'il était confirmé, la Cogéma aurait rejeté en une heure près de 100 fois plus que le plus fort rejet aérien annuel (153 MBq en 1999), presque 10 fois plus que la limite annuelle proposée par l'exploitant lors de l'enquête publique de l'an dernier (1.850 MBq) et 14 fois plus que la future autorisation de rejet bêta-gamma pour les aérosols (1.000 MBq). Si le terme source annoncé par l'exploitant a été obtenu à partir de mesures directes lors de l'incident, nous nous interrogeons sur la fiabilité du système de contrôle des rejets aériens, même en fonctionnement normal. L'ACRO a demandé à l'Autorité de Sûreté Nucléaire que toute la lumière soit faite sur cet "incident" et que les résultats soient rendus publics. Nous en demandons en particulier que la quantité totale de radioéléments rejetés soient réévaluée, ainsi que le calcul de dose. Si le rejet devait avoir l'ampleur suspectée, alors elle devrait en tirer les conséquences qui s'imposent. Une note technique détaillant tous nos calculs est disponible sur notre site Internet : http://www.acro.fr.st Réponse de l'Autorité de sûreté nucléaire à l'Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l'Ouest (ACRO) Communiqué du 31 juillet 2001 A cause du mauvais fonctionnement d'un système
de ventilation, une augmentation ponctuelle notable des rejets radioactifs
dans l'atmosphère de l'usine COGEMA de La Hague a eu lieu le 18
mai 2001. Cet incident a été classé par l'ASN au niveau
1 de l'échelle INES (voir information).
DSIN-GRE/DRIRE.BN/NUC/n° 2001.0657 Affaire suivie par B. BENSASSON ( 02.31.46.50.41) Paris, le 30 juillet 2001
138, rue de l'Église 14200 HEROUVILLE-SAINT-CLAIR Monsieur, Par courrier en date du 26 juillet vous m'avez
transmis les résultats des mesures que vous avez réalisées
sur des échantillons d'herbes prélevés dans l'environnement
proche du site COGEMA de La Hague suite à l'incident du 18 mai,
qui avait conduit à une augmentation ponctuelle notable des rejets
radioactifs et que j'avais classé au niveau 1 de l'échelle
internationale des événements nucléaires. Les mesures
obtenues à l'issue de votre campagne ne sont pas en contradiction
avec les résultats obtenus par l'industriel dans l'environnement.
Elles révèlent un marquage de l'environnement en ruthénium
et en rhodium de l'ordre de 100 à 1000 Bq/kg dans la direction du
panache de rejet et à quelques kilomètres du site. En fait,
ce rejet a pu être observé bien au-delà de ce périmètre
puisque des traces de ces mêmes radioéléments ont pu
être détectées par les appareils de mesure de la station
d'Alençon de l'Institut de Protection et de Sûreté
Nucléaire (IPSN). Les résultats de ces mesures sont disponibles
sur le site internet de l'IPSN (www.ipsn.fr). Toutes les mesures réalisées
par COGEMA, l'ACRO, l'IPSN et l'OPRI, confirment que l'incident du 18 mai
n'a pas eu de conséquences significatives sur la santé des
populations ni sur l'environnement puisqu'un observateur placé sous
le vent aurait reçu une dose de quelques microsieverts, à
comparer à la limite réglementaire de 1000 microsieverts/an
ou à la radioactivité naturelle de 2000 microsieverts/an
. J'insiste sur le fait que ces évaluations de dose sont basées
sur les résultats des mesures dans l'environnement et pas sur l'évaluation
du terme source. En conséquence, le fait que l'impact de ces rejets
n'est pas significatif, n'est pas remis en cause par vos calculs.
Pour le Directeur de la Sûreté des Installations
Nucléaires,
Le Directeur Adjoint, Jérôme GOELLNER p.23
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Des amibes pathogènes,
dangereuses pour l’homme et contre lesquels il existerait peu de solutions
thérapeutiques, ont été découvertes dans les
eaux du Rhône. Leur développement serait favorisé par
les rejets d’eau chaude de la centrale nucléaire du Bugey, à
Saint-Vulbas. En vertu du " principe de précaution ", le préfet
de l'Ain a pris un arrêté interdisant la baignade dans le
Rhône dans trois communes du département : Saint-Vulbas, Loyettes
et Saint-Maurice-de-Gourdans.
Le seuil de tolérance des amibes pathogènes a été fixé par le ministère de l’Environnement à 100 par litre, les analyses évaluent leur présence à 41 par litre, à la sortie de la centrale du Bugey. Le directeur adjoint de la centrale, Claude Henry, des représentants de la DDASS et de la DRIRE ont reçu, hier, les élus locaux afin de faire le point sur la situation, qui n’aurait rien d’alarmant, et de rappeler que le seul mode de contamination consiste en l’inhalation de gouttelettes d’eau infectées. La présence d’amibes s’explique par l’existence dans la centrale de systèmes de refroidissement, terrain propice au développement des amibes. La direction de la centrale du Bugey a mis en place dans le passé plusieurs mesures de prévention : le nettoyage annuel des circuits de refroidissement et des analyses quotidiennes pour tester l’efficacité de ce nettoyage. Deux traitements vont être mis en place : le premier sera composé de monochloramine (comme pour l’eau des piscines) et débutera en août; le second sera à base de Mexel, un produit biodégradable qui prive les amibes de nourriture. En attendant, le personnel de la centrale est équipé de masque afin de ne pas inhaler de gouttelettes infectées. COMMENTAIRE ET INFOS venant de CIVAUX Nous avons publié différents
dossiers sur les amibes infectant les circuits de centrales (Civaux, Nogent,
Golfech, Dampierre, entre autres, et maintenant Bugey...)
Mais la question qui se pose est " bactéries
pathogène, certes mais lesquelles ? Parce que si on équipe
le personnel de masque, ce n’est pas pour se faire plaisir.
Le Conseil Supérieur d’Hygiène
Publique de France (CSHPF) avait déclaré (en 2000) "ne
pas être en mesure de valider le procédé industriel
de traitement par UV avant d’avoir obtenu d’EDF des résultats en
vraie grandeur et exploitable. " Cependant il avait autorisé
son utilisation pendant l’été 2000. Au vu des études
présentées par EDF le CSHPF a donné un avis favorable
en 2001 sous réserve qu’EDF:
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- informe la Préfecture, la DDASS, la DRIRE, dès l’apparition des NF dans l’aéroréfrigérant, - assure un nettoyage préventif des installations UV et un nettoyage en continu pour le condenseur, - cesse le rejet de la purge dans la rivière en cas de panne de l’installation UV, arrête la tranche et prévienne les autorités dès que le nombre de NF atteindrait la valeur de 90 NF dans la Vienne après mélange. EDF affirme qu'aucune NF n’a encore été détecté dans ses installations et que son système serait efficace car, même s’il en laissait passer une petite quantité, elles ne trouveraient pas forcément dans la rivière les conditions favorables. (......) Au nombre des hôtes indésirables auxquels la centrale offre une niche écologique exceptionnelle, il faut citer les légionelles. Ces bactéries existent en très grand nombre, à Civaux comme ailleurs dans les canalisations d’eau tiède et les aérosols. D’après EDF qui est tenu de conduire une étude sur le sujet, le risque est faible à Civaux étant donné la densité modeste de la population (merci pour ceux qui restent) et la hauteur des tours qui assurerait une bonne dispersion des aérosols (les gouttelettes qui portent les bactéries).Bien que le problème ne soit pas limité aux centrales nucléaires (c’est aussi un fléau pour les hôpitaux et en milieu urbain avec le refroidissement des climatiseurs), les concentrations par litre évoquées pour le panache de Civaux sont impressionnantes. "Concernant le Bugey, EDF a informé l'administration , au titre de l'article 13 du décret du 4 Mai 1995, de son intention de procédé au test d'efficacité d'un nouveau produit , le Mexel 432 , pour prévenir le développement des amibes sur le réacteur 5 , puis un test d'optimisation des quantités injectées sur le réacteur 4, au cours de l'été 2000. Ce produit étant susceptible de fournir une alternative intéressante sur le plan environnemental à la chloramine,la dsin après avoir fait compléter l'information par l'exploitant, notamment quant à la nature et aux flux des produits rejetés, ne s'est pas opposée à la réalisation de ces essais. Il sera nécessaire , en 2001, qu'EDF tire les enseignements de ces essais en termes de limitation du développement amibien d'une part et d'impact sur l'environnement d'autre part pour définir les conditions d'une éventuelle pérennisation du procédé sur le site du Bugey ou d'une mise en oeuvre sur une autre centrale nucléaire." Restent 3 questions de STOP-Civaux 2- les arrêtés concernant les rejets ont-ils été modifiés en fonction de ces nouveaux traitements comme pour les centrales de Dampierre, Golfech, Chooz et Nogent? Ou l'expérimentation permet comme à Civaux de se passer de modifier les arrêtés? 3- Qui connait le Mexel et ses effets ? COMMENTAIRE :
p.24
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Source : http://www.infoscience.fr 3/07/01 Il y a plus d'enfants de 5 à 9 ans touchés
par la leucémie aiguë lymphoblastique à La Hague qu'ailleurs
en France.
Notes:
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Trois cas d'école et malheureusement ce ne sont pas les derniers. 1-Un appareil mal réglé
et les soins aux malades se transforment en tragédie.
Le Panama demande une aide internationale pour traiter l'accident d'irradiation Le gouvernement panaméen a appelé
à l'aide internationale pour l'assister dans le traitement d'un
accident d'irradiation ayant provoqué la mort de six personnes et
des maladies graves chez 22 autres. Notre correspondant latino-américain
Neil Wiese rapporte :
AFP : Un homme irradié dans une centrale nucléaire en Gironde dimanche 22 avril 2001 - 9h12 heure de Paris BORDEAUX (AFP) - Un homme travaillant pour
une société extérieure à EDF, sur la centrale
nucléaire du Blayais (Gironde), a reçu, dans la nuit de vendredi
à samedi, une "dose de radioactivité anormale". L'accident,
a indiqué dimanche Électricité de France (EDF) dans
un communiqué, s'est produit samedi à 02h00 dans l'unité
de production numéro deux de la centrale, actuellement à
l'arrêt pour rechargement de combustible. La victime, un employé
de la société Cep Industrie, réalisait "des contrôles
radiographiques de soudures en utilisant une source radioactive" quand
il a été irradié.
BERLIN, 15 juil (AFP) : Plutonium/ouvrier contaminé: le ministère allemand de l'Environnement veut un rapport Le ministre allemand de l'Environnement Jürgen
Trittin a exigé dimanche un rapport lundi de l'Autorité de
surveillance nucléaire du Bade-Wurtemberg (sud-ouest) sur un ouvrier
contaminé travaillant au démantèlement d'un ex-centre
de retraitement de déchets nucléaires.
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OSLO, 8 mai (AFP) - Le gouvernement norvégien a convoqué
un diplomate britannique pour lui signifier son "inquiétude" liée
aux "rejets croissants" de matières radioactives émis depuis
le centre de retraitement nucléaire de Sellafield (nord-ouest de
l'Angleterre), a-t-on appris mardi de source officielle. Le ministère
norvégien des Affaires étrangères a annoncé
avoir convoqué lundi "à un haut niveau" un représentant
de l'ambassade de Grande-Bretagne à Oslo pour lui exprimer "son
inquiétude concernant tout particulièrement les quantités
croissantes de Technetium-99 radioactif" détectées depuis
1994 sur les côtes norvégiennes. Ce produit se retrouve de
plus en plus fréquemment sur le littoral du royaume scandinave,
notamment dans le varech, le goémon et les homards, indique un communiqué
du ministère des Affaires étrangères.
"Dans ce contexte, nous avons signifié
la nécessité d'une réduction de ces rejets aussi rapide
que possible", précise le communiqué, qui ajoute que
plusieurs lettres de protestation émanant de collectivités
locales et d'organisations de défense de l'environnement avaient
par la même occasion été remises au diplomate britannique