| CHERBOURG, 25 sept (AFP) - Un
salarié de l'usine de la COGEMA à la Hague (Manche)
est décédé et l'un de ses collègues se trouvait
dans le coma à la suite d'un accident "non nucléaire" survenu
vendredi lors d'une opération de maintenance, a annoncé la
COGEMA dans un communiqué publié samedi.
Un opérateur a été pris d'un malaise vendredi vers 19 h 00 après |
être descendu dans un conteneur de transport placé en
position verticale pour y effectuer une opération de maintenance.
Ce conteneur, un cylindre d'environ 2,5 m de diamètre pour 4 mètres
de haut, avait été "remis à neuf et était exempt
de toute matière nucléaire", a précisé un responsable
de la Compagnie générale des matières nucléaires
(COGEMA) joint par l'AFP.
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| L'un des collègues de cet
ouvrier, descendu pour lui porter secours, a lui aussi perdu connaissance.
Il a été transporté dans
le coma à l'hôpital Pasteur de Cherbourg, précise le communiqué. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de cet accident, du, "selon toute vraisemblance", à un "manque d'oxygène dans l'atmosphère du fond de la cavité" du conteneur, précise la direction de l'usine de retraitement des déchets nucléaires. |
Les procédures prévoient une ventilation du fond de la cavité avant toute intervention, ainsi que le port d'un appareil de mesure de la teneur en oxygènc de l'air. "L'enquête engagée permettra de déterminer si ces éléments essentiels de procédure de sécurité ont été respectés", selon le communiqué. |
| FLAMANVILLE (Manche), 3 oct (AFP)
- Un salarié d'une entreprise qui intervenait dans un bâtiment
réacteur de la centrale de Flamanville (Manche) est décédé
à la suite d'un accident d'origine "non nucléaire", survenu
dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé la centrale
dans un communiqué.
"L'accident aurait pour origine un problème respiratoire", a précisé la centrale. L'homme, âgé de 35 ans, qui travaillait pour la société Wanner au Havre, spécialisée dans les échafaudages et les calorifuges, avait terminé son intervention sur un échafaudage |
lorsque l'accident s'est produit, à 3 h 45. Le salarié,
qui travaillait dans le bâtiment réacteur de l'imité
de production numéro 1, arrêté pour travaux de maintenance
depuis mercredi soir et pour une semaine, portait "une tenue respiratoire.
réglementaire sur ce chantier", a précisé à
l'AFP Philippe Bernet, directeur délégué de la centrale.
Une enquête menée par les services d'EDF, la direction régionale de l'industrie et de la recherche (DRIRE) et de la gendarmerie est encours. |