6.10.19888
Bonjour,
JP aux médecins et aux physiciens qui ont
J'ai appris récemment que le ministère français de la santé publique et celui du travail diffusent une carte individuelle radiologique, dont un exemplaire ci-joint. Dès le début de l'action de l'ACDR (Association Contre le Danger Radiologique, première dénomination de l'APRI), nous avions mis au point avec le Dr Pierre Pizon une fiche d'irradiations médicales, dont un exemplaire ci-joint. La comparaison de ces 2 documents m'incite à écrire à ces deux ministres. Voici le projet de cette lettre que je vous serais très reconnaissant de critiquer (textes à corriger, autres questions à poser, ordre de présentation des questions). Monsieur le Ministre,
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1) Pourquoi la page intérieure ne comporte-t-elle
pas une colonne permettant aux praticiens d'indiquer la dose moyenne infligée
au patient à chaque examen (ces doses moyennes étant connues
des radiologues et pouvant au moins être communiquées par
le SCPRI aux médecins utilisateurs) ?
p.30
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3) A quelle date cette Carte Individuelle Radiologique a-t-elle été mise en circulation par les DDASS dans le public? 4) Pourquoi les doses sont-elles indiquées en millirad, le rad étant une unité périmée depuis le 1.1.1986 ? 5) Pourquoi les expositions dues à des traitements ne sont-elles pas prises en compte ? Même si les doses médicales ont été exclues de la dose générale par la CIPR, elles existent bien et leur connaissance serait très utile pour les praticiens; elles permettraient de connaître les contaminations. |
6) Pourquoi les bénéficiaires
de cette carte ne sont-ils pas invités à reporter (même
approximativement et brièvement) les examens et traitements antérieurs
dont ils peuvent retrouver le souvenir, notamment grâce aux clichés
par eux conservés ?
7) Comment la dose annuelle moyenne imputable aux industries nucléaires a-t-elle été calculée ? Sur la dose théorique des industries nucléaires françaises en fonctionnement normal ou sur la dose constatée des industries françaises et étrangéres (n'oublions pas Tchernobyl) ? 8) Pourquoi les expositions imputables aux retombées des essais d'armes nucléaires et de moteurs nucléaires de satellites ne sont-elles pas prises en compte ? 9) L'indication pour mémoire: 1 cigarette = 5 mrad, a-t-elle pour but de faire comprendre que les fumeurs de 40 cigarettes (200: 5) et plus devraient vivre continuellement dans un abri construit en un matériau n'émettant aucun rayonnement et ne comportant aucun appareil ou montre émettant des rayonnements ? 10) Pourquoi «millirad» prend-il un «s» au pluriel, les unités nommées par une abréviation (m pour mètre, par exemple) ou artificiellement (rad, rem, par exemple) restant au singulier pour ne pas être confondues avec des vitesses par seconde ou des débits de dose par seconde ? Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Ministre... Bien cordialement à vous p.31
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