"HYDROGÈNE ÉNERGÉTIQUE"
2002
Archives:
2003
,
octobre
Source ADIT:
· Production
d'hydrogène par photodécomposition de sulfure d'hydrogène
avec exposition aux rayons solaires !
Le Professeur Kazuyuki Toji
de l'Université de Tohoku a développé une méthode
efficace pour créer de l'hydrogène par exposition de sulfure
d'hydrogène aux rayons du soleil. Cette découverte devrait
réduire les coûts de production d'hydrogène utilisé
pour créer de "l'énergie propre" grace aux piles à
combustible.
L'hydrogène est habituellement
principalement fabriqué par électrolyse de l'eau, mais peut
être également obtenu par photodécomposition de sulfure
d'hydrogène. Bien que de nombreuses expériences aient été
conduites dans ce domaine, Toji est le premier à avoir vu ses recherches
couronnées de succès.
L'obtention d'hydrogène
par photodécompositon de sulfure d'hydrogène nécessite
moitie moins d'énergie que par électrolyse de l'eau. A une
solution acqueuse de sulfure d'hydrogène est ajouté un catalyseur
à base de cadmium sulfate. Le mélange est ensuite fouetté
jusqu'à obtention d'une mousse. L'hydrogène sera produit
par exposition de cette solution aux rayons du soleil.
Un mètre carré
de surface recouvert avec une telle solution exposé aux rayons du
soleil produit environ 7 litres d'hydrogène par heure, soit 20
fois plus qu'avec la méthode electrolytique. L'énergie
nécessaire à un foyer peut etre ainsi produite par un réservoir
de cette solution de 200 m2 de surface.
La découverte du Professeur
Toji sera officiellement annoncée lors d'un symposium sur l'environnement
qui se tiendra le 16 Octobre au Musée National des Sciences de Tokyo.
Source: Yomiuri Shimbun, 30/09/2002
septembre
Source ADIT:
Clean Fuel From Sunlight?
Green-energy fans have long dreamed
of using the sun's rays to make clean-burning fuel. For decades, researchers
tinkered with light-triggered catalysts that encourage water molecules
to release hydrogen gas--but none of the catalysts were sufficiently cheap
and stable. Now a team at Duquesne University in Pittsburgh, Pennsylvania,
has modified a catalyst in a way that might bring the long-sought goal
within reach.
Experiments with titanium
dioxide (TiO2) date back to the early 1970s. TiO2 absorbs photons, which
excite electrical charges in the catalyst. These charges can then split
water molecules to produce hydrogen gas. TiO2's big advantage is that it
is stable under prolonged sunlight, and the material, which is added to
everything from paint to sunscreen, is cheap. But TiO2 only absorbs ultraviolet
light, a small fraction of the spectrum of sunlight that reaches Earth.
Chemist Shahed Khan thought
that part of the problem was the high-temperature process of turning titanium
metal into TiO2: It creates other compounds that do a poor job of absorbing
light. So along with his graduate students Mofareh Al-Shahry and William
Ingler Jr., he designed a furnace that roasts a sheet of titanium metal
in a flame of natural gas. Methane in the gas breaks down into carbon dioxide
and water vapor when it burns; the vapor helps turn titanium metal to TiO2.
Crucially, it also added some carbon to the mix. When the group burned
the metal at 850ºC, the resulting catalyst converted 8.5% of the energy
in sunlight to hydrogen gas, more than eightfold the usual amount, Khan
reports in the 26 September Science. The reason: In addition to absorbing
UV light, the carbon-enriched TiO2 catalyst also absorbed longer wavelength
photons in the violet, blue, and green regions of the spectrum.
"That's an excellent result,"
says T. Nejat Veziroglu, a hydrogen energy specialist at the University
of Miami, Florida. The efficiency still falls just below the U.S. Department
of Energy's 10% benchmark for a commercially viable catalyst, notes Eric
Miller, an electrical engineer at the University of Hawaii, Manoa. But
he predicts that Khan's team has a real chance to clear the hurdle. "It's
a good lead in a good direction," Miller says.
juin
ADIT: 1er
ordinateur portable avec pile à combustible!
février
Projet de construction d’une usine
de production d’hydrogène à partir d’énergie éolienne
sur la côte Ouest de la Norvège
par trois compagnies scandinaves
Trois des plus grandes entreprises
scandinaves du secteur de l’énergie (Statkraft en Norvège,
Sydkraft et ABB en Suède) se sont entendues pour développer
l’hydrogène comme un vecteur énergétique. Plus particulièrement,
ils ont l’intention de construire une usine pilote de production et de
distribution d’hydrogène à partir d’énergie éolienne
en 2002. Les trois sociétés n’attendent plus que le feu vert
du ministère norvégien de l’énergie et du pétrole.
Le projet consiste en un site
de production d’hydrogène (vraisemblablement par électrolyse)
et d’une ferme éolienne sur l’île de Smøla, près
de Trondheim sur la côte Ouest de la Norvège.
Dans la première phase,
une ferme éolienne de 44 MW sera construite en 2002 pour 280 millions
de couronne norvégienne (34,7 millions €). Le projet complet
d’une capacité de 144 MW s’élèvera à 1 milliard
(123,8 millions €).
L’hydrogène sera vraisemblablement
produit par une petite unité pilote pour acquérir de l’expérience
sur ce genre de système. Mais pour l’instant, les détails
techniques de ces installations n’ont pas encore été déterminés.