Dans la famille photovoltaïque, je voudrais...
(Source Systèmes Solaires spécial "2000", No 134, nov-déc. 1999)

Silicium cristallin (Si).
matériau le plus utilisé pour la fabrication de cellules photovoltaïques (83 % du marché mondial en 1998). Il existe en plusieurs types:
- Les silicium mono et multicristallin sont produits à partir de lingots de silicium cristallin découpés en plaquettes. La société Photowatt, basée en France, est la seule à pouvoir atteindre une épaisseur record de 200 micromètres (contre 250 à 350 chez ses concurrents).
- Le polycristallin déposé en couche mince (de l'ordre de 10 micromètres) sur un substrat de verre ou de céramique. Cette technologie, essentiellement développée par la société américaine Astropower, est encore à l'étape de production pilote.
aSi: silicium amorphe.
Matériau composé de silicium hydrogéné (état non-cristallin) déposé sur un substrat de verre. Cette technologie des couches minces, avec le silicium cristallin, est la seule à être produite à une échelle industrielle. Le silicium amorphe est souvent appliqué à des appareils de petite puissance (calculatrices, lampes ou horodateurs), mais des firmes comme Solarex, Phototronix, Canon ou Fortum proposent des modules de taille équivalente à celle des modules cristallins.
CdTe: tellurure de cadmium.
Composé polycristallin déposé sur substrat de verre. Il y a quelques années, cette technologie semblait être la plus adaptée pour les couches minces. Mais les problèmes de coût et de toxicité posés par le cadmium ont pesé lourdement sur son développement.
CIS:
matériau composé de diséléniure de cuivre et d'indium combiné avec du sulfure de cadmium. Cette technologie de couches minces, qui permet d'atteindre des épaisseurs inférieures au micromètre, est présente aujourd'hui dans de nombreux projets industriels.
GaAs:
arséniure de gallium. Matériau mono-cristallin combiné avec différents matériaux. Les cellules photovoltaïques en couches minces qui intégrent cette technologie sont caractérisées par un haut rendement mais leur coût étant encore très élevé, leur utilisation reste cantonnée à des applications très spécifiques comme le domaine spatial.
TiO2:
dioxyde de titane. Ces cellules inventées par le chimiste suisse Graeztel sont composées d’une poudre de cristaux TiO2 associées à un électrolyte et à un colorant qui absorbe la lumière. Cette technologie en est encore au stade expérimental.