-Du point de vue de l’impact radiologique, il faut considérer le couple “ strontium 90 -yttrium 90 ”, ce qui double l’activité à considérer.
-A partir de 1994, la limite réglementaire de rejet du site de Sellafield, pour le technétium, a été significativement augmentée. Il s’en est suivi une augmentation importante de l’activité rejetée. Ceci est illustré par l’importance de l’activité rejetée en 7 années (1993 à 1999) par comparaison avec celle relative aux rejets cumulés des 41 premières années de fonctionnement.
-Les données bibliographiques citées ne fournissent pas, pour la période 1952-1992, de valeurs relatives aux rejets d’iode 129 dans les effluents liquides du site de Sellafield (radionucléide non mesuré ?).
-Le neptunium n’a pas été mesuré dans les effluents liquides de La Hague. Nous avons considéré les valeurs d’activité reconstituées par le Groupe Radioécologie Nord Cotentin – GRNC - [14].
-Plutoniums “ alpha ” = 238Pu (87,74 a) + 239Pu (2,41.104 a) + 240Pu (6,56.103 a)
-L’américium 241 n’est mesuré que depuis 1964 à Sellafield. Pour les usines de La Hague, il s’agit d’activités reconstituées par le GRNC.
-Curiums = Cm242 + Cm243+ Cm244
-Total Alpha = 238Pu + 239Pu + 240Pu + Cm242 + Cm243+ Cm244
-Les données bibliographiques citées ne fournissent pas de données complètes sur les rejets d’effluents gazeux de 1993.
- L’importante augmentation de l’activité du tritium dans les effluents, observée à La Hague pour les sept dernières années, est due à l’augmentation du tonnage retraité et à celle des taux de combustion (en moyenne 1457 t/a et 30500 MWj/t pour 1993
-Une augmentation importante est également observée pour les effluents gazeux qui ne font pas l’objet d’une rétention spécifique (carbone 14, krypton 85 et iode 129)
-Le carbone 14 n’a été mesuré de manière régulière à La Hague que depuis 1990. Une reconstitution a été faite, par le GRNC, pour les années manquantes. Le carbone 14 n’a été mesuré dans les effluents gazeux à Sellafield qu’à compter de 1980 (selon le rapport COMARE) ou de 1978 (selon la CEE [1,2,3]. Pour les années antérieures, les valeurs d’activités publiées ont été reconstituées au moyen de mesures faites dans l’environnement (mesure du carbone 14 dans les couches circulaires concentriques des arbres).
-Pour les années 1990, les valeurs relatives à Sellafield sont calculées sur la base d’un seuil de mesure. Le strontium 90 n’est pas détecté dans les effluents gazeux de La Hague (activité inférieure à 0,1GBq en 1999).
-Pour Sellafield, il s’agit de valeurs cumulées de 1976 à 1992. Nous n’avons pas trouvé de données publiées pour les années antérieures.
-L’américium 241 est mesuré depuis 1952 à Sellafield. Pour les usines de La Hague, il s’agit d’activités reconstituées par le GRNC.