Réalisations solaires exemplaires

SOLAR CLUB CERN
REALISATIONS SOLAIRES internationales
EXEMPLAIRES !
(liens en gras: textes numérisés par le Club)

2004, etc... · Source ADIT, mars: the Solar Wall at the Welsh Development Agency "Technium" in St. Asaph, North Wales
· Lancement de l'Institut National de l'Energie Solaire (INES), qui sera basé à Savoie Technolac, près de Chambéry, né de la volonté du Conseil général de la Savoie, de l'ADEME, de la Région Rhône-Alpes !
Pour plus de renseignements: http://www.cg73.fr/fr/actions/solaire_insitut.shtm 2003
octobre Source Tecsol:
A la SEYNE SUR MER, le chauffe-eau solaire est obligatoire pour tous les projets de logements collectifs. D’autres communes préfèrent encourager les installations en apportant une aide financière, c’est le cas d’Aizenay et la communauté de communes de La Roche sur Yon en Vendée, d'Alvignac dans le Lot, de Villers-lès-Nancy (54) ou encore de Grezieu la Varenne dans le Rhône. juillet · Source Tecsol:
GROUPE RAMOS: Un ensemble de 54 maisons équipées de chauffe-eau électro-solaires, vient d’être inauguré à Perpignan. C’est la première fois qu’une ville impose le recours à l’énergie solaire sur une ZAC en France. Cette démarche a permis de réduire de près de 40 % le prix des chauffe-eau solaires. La presse a largement rendu compte de cette manifestation, c’est en particulier le cas de TF1 qui a consacré un sujet de son «20 heures» visualisable en cliquant ici: http://www.tf1.fr/manreo/video/news/lesjt/1210218/real_small/tf1_ie.htm

Un mur-rideau de capteurs
sous les arches d'une église La Maison du tourisme et des Cévennes à Alès peut choquer par la juxtaposition des styles, mais constitue un exemple en matière d'exploitation rationnelle des apports solaires.

Sous les trois arches (hauteur de 13 m et largeur de 6 m) des vestiges de l'église des Cordeliers, l'architecte Jean-François Rougé a conçu une structure métallique légère en encorbellement. L'architecte Yves Jautard, spécialiste en énergie solaire (SolArte!), est intervenu sur ce projet pour concevoir les façades des trois murs-rideaux exposés sud/sud-ouest. Les 210 panneaux photovoltaïques de 46 Wc chacun forment une centrale d'une puissance de 9,6 kWc. Le placement strictement vertical des capteurs ne permet pas une production optimale d'énergie ; la perte d'efficacité serait de 27%. La production annuelle atteint 6 MWh.

Réinjectée sur le réseau EDF
Le bâtiment est alimenté en triphasé. Chacun des trois murs-rideaux est relié à un onduleur connecté sur une phase du réseau en aval du disjoncteur de branchement. Le tableau électrique est équipé de deux compteurs : l'un relève l'énergie consommée par le bâtiment, l'autre, l'énergie réinjectée sur le réseau EDF. Intégration architecturale oblige, le fournisseur de panneaux Photowatt a revêtu les modules d'une couche anti-reflet brun-noir qui évite le contraste trop flagrant entre le bleu traditionnel du silicium et des maçonneries de pierre. En outre, aucun câblage n'est apparent ; Solarte a réalisé la connectique sur la tranche des modules. Tous les câblages sont intégrés dans les profils des murs-rideau.
La création de cette centrale photovoltaïque se double d'une exploitation des apports thermiques et lumineux de la façade. Les panneaux offrent une transparence de 15% qui laisse profiter de l'ensoleillement. Par ailleurs, la paroi photovoltaïque est doublée de châssis à double vitrage peu émissif laissant une lame d'air de 11 cm. En hiver, ces calories sont récupérées pour chauffer les bureaux. Au sommet des façades, des capteurs à air complètent ce dispositif. Cette façade apporte 50 % des besoins électriques du bâtiment, et les apports solaires thermiques couvrent 56% des besoins de chauffage. Sur un budget global de 480.000 €, les façades (structure du mur-rideau, système photovoltaïque, menuiserie intérieure et ventilation) comptent pour 160.000 €, dont 67.000 € pour le seul équipement photovoltaïque. =>

<= Fiche technique
    Maître d'ouvrage : Ville d'Alès.
    Maître d'ouvre : Jean-François Rougé.
    Conception et réalisation de la façade photovoltaïque et du système thermique : Solarte.
    Facades : Technicalu.
    Bureau d'études thermiques : Izuba Energies. source: page du site ATTAC!

Source ADIT: Fribourg, cité énergétique modèleLes Echos, 30 juin 2003
     Si l’on veut comprendre ce qu’est l’écologie au quotidien, mieux vaut se rendre en Allemagne et plus précisément à Fribourg-en-Brisgau. Forêt, soleil, écologie et bien-vivre sont les clichés attachés à cette ville étudiante de 210.000 habitants.
     La cité possède la «plus haute centrale solaire d’Allemagn », un immeuble de bureaux bleuté qui intègre sur 19 étages une robe de panneaux photovoltaïques. Le vélo y a supplanté l’auto. Pistes cyclables, tramways et banderoles sur la «guerre municipale contre le pétrole», le centre-ville répond au concept d’ «urbanisme écologique»: on y circule sans stress et surtout sans bruit.
     Une réelle conscience écologique de tous qui n’a rien à voir avec l’image caricaturale des écologistes du Larzac. Gerda Stuchllik, adjointe au maire chargée de l’environnement, explique aux Echos que cette «politique de planification énergétique s’est édifiée progressivement dans les années 80 en réaction au projet de construction en 1976 d’une centrale nucléaire dans le village voisin». Depuis la ville s’est lancée dans une ambitieuse politique en faveur de l’environnement : économie d’énergie et diminution des émissions de gaz carbonique.
     Un pari difficile car Fribourg enregistre une croissance constante de sa population. Pour imposer le vélo, la municipalité n’a pas hésité sur les moyens: inscription de la quasi-totalité des quartiers en zone 30 (30 km/h maximum), réduction du nombre de places de stationnement et hausse des tarifs de parking. Parallèlement, l’offre de bus et de tramway n’a cessé de s’améliorer et 500 km de pistes cyclables ont été aménagés. En 23 ans la part de la voiture est passée de 60 à 37% des déplacements urbains.
     Du côté des énergies renouvelables, la société Bandenova, dont le capital est majoritairement contrôlé par la ville, offre des primes aux habitants qui installent des panneaux photovoltaïques et leur achètent le courant. Enfin, l’écoconstruction fait ses preuves. Matériaux recyclables, exposition forte à la lumière, isolation renforcée et toits solaires sont les bases du «Solarsiedlung», lotissement solaire créé par l’architecte Rolf Disch. Chaque maison produit ainsi entre 4.000 et 5.000 kWh par an pour une consommation électrique de 3.000 kWh en moyenne. Le prix de ces habitations est plus élevé mais il est compensé par les gains à venir.

· Une nouvelle maison solaire auto-construite et "décortiquée" intégralement: technique, choix, bilans, etc. (Toulouse) mai Source Tecsol:MADRID vient, à l'instar de Barcelone (voir août 2000), de se doter d'une "ordonnance solaire". Il est maintenant obligatoire d'équiper de chauffe-eau solaires, les bâtiments neufs ou rénovés de la capitale espagnole. Ils devront couvrir entre 60 et 75% des besoins. Les maîtres d'ouvrage s'exposent à une amende pouvant atteindre trois millions d'euros en cas d'infraction. http://www.munimadrid.es 2002 · Chalet solaire "Le Guret" / Les Houches 2001 · Maison "merveille-minergie" de Mme et Mr GUISAN 2000 Source Tecsol:

BARCELONA - CUANDO CALIENTA EL SOL...
"L'ordonnance de Barcelone" est entrée en vigueur le 31 juillet dernier. Désormais, tous les nouveaux projets collectifs (ainsi que les piscines publiques) doivent obligatoirement faire appel au soleil pour le chauffage de l'eau. Il est à noter que la part d'energie solaire relative à chaque projet ne doit pas être inférieure a 60 %.

Cette disposition, qui devrait générer un marché de 40'000 m² de capteurs par an, fait déjà des émules. De nombreuses villes en périphérie de la capitale catalane préparent des mesures analogues (crédits d'impôts, réductions de taxes...).