SOLAR CLUB CERN
ENERGIES RENOUVELABLES SOUS TOUTES LEURS FORMES
Controverses Energie éolienne

  ·  Nous avons reçu ce courriel de l'Association PIEPAPE
le 8 mai 2003

Madame, Monsieur,

    Suite au refus préfectoral (j’ai introduit un recours devant le tribunal administratif) d’installation de capteurs solaires sur mon toit car en périmètre protégé (château à 270m), j’avais fait appel à vous fin mars par mails et fax pour vous demander de l’aide.
    Soyez tous remerciés très sincèrement pour votre soutien.
    J’ai aussi envoyé des courriers aux : ministère de l’écologie, député de ma circonscription, président du Conseil Régional et de l’ADEME de Champagne-Ardenne, député Jean Besson président d’une commission parlementaire sur les énergies... .
Mon député vient d’envoyer un courrier à l’architecte des bâtiments de France (ABF) pour lui demander de bien vouloir réexaminer mon projet ; attendons la suite mais même si cela devait être favorable, je continuerai pour les autres car cet appel sur Internet m’a permis de constater que les refus étaient bien trop nombreux et cet état de fait m’amène à vous proposer d’essayer, tous ensemble, de faire évoluer la situation :
    A/ pour ma défense juridique personnelle mais pouvant aussi servir à tous ceux victimes de tels refus et ayant déposé un recours devant le tribunal administratif :
    Il serait bien que tous ceux qui ont eu leur projet (dans un site protégé) accepté ou refusé nous envoie la photocopie de l’autorisation ou d’opposition de demande de travaux ainsi que celle de leur projet ; cela permettra aux avocats de démontrer et de dénoncer l’arbitraire des décisions administratives ; plus nous serons nombreux et solidaires, plus nous aurons de données à exploiter et de droits à faire valoir.
    B/ pour aller plus loin, je pense qu’il est nécessaire de créer une association de défense des énergies renouvelables pour :
–    En amont :
-    aider à la constitution des dossiers à déposer
-    information des ABF, des élus et des populations
-    sensibiliser les politiques, rappeler l’engagement du Président de la République et aussi de la France dans le protocole de Kyoto.
–    S’il y a refus :
-    aider à la constitution d’un recours juridique
-    donner un choix d’avocats spécialisés, stratégies de défense....
-    échanger les informations
–    Au delà :
-    avoir une force unie d’opposition mais aussi de propositions
-    au besoin contester devant la cour Européenne la loi française qui viole en ce domaine certains droits de l’homme
-    se doter des moyens de défense et de faire du battage médiatique si nécessaire
    Ceci n’est qu’une ébauche ouverte à tous les vents.
    Qui veut me suivre sur cette voie difficile certes mais nécessaire à l’évolution de notre société si en retard en ce domaine par rapport à d’autres pays? C’est aussi un acte citoyen d’aider la France à se réformer sereinement.

Voici mes coordonnées :
M. Pierre BADOIL
Rue de la Noue
52190 PIEPAPE
03 25 88 46 73
badoil.nino@libertysurf.fr